La scène Arts visuels au Luxembourg présente une grande variété d’acteurs et un dynamisme croissant. Cette diversité est sa caractéristique même : elle reflète la pluralité des lieux où les artistes ont été formés, les médiums qu’ils ont choisis pour s’exprimer, les territoires où ils sont actifs ou encore les configurations dans lesquelles ils diffusent leur travail.

Regardant tous vers des scènes étrangères, où ils vivent, où ils ont étudié, où ils développent des réseaux, les artistes luxembourgeois ont la capacité de s’exporter très facilement, aidés par leur multilinguisme et les nombreuses influences dont ils peuvent se prévaloir.

À l’occasion de la Luxembourg Art Week (10-12/11), Kultur | lx – Arts Council Luxembourg organise un focus Arts visuels : trois journées visant à mettre en lumière les différents acteurs de cette scène arts visuels. En facilitant les rencontres entre professionnels lors de studio visites, de portfolio reviews, de visites d’expositions et d’échanges entre professionnels, Kultur | lx ambitionne de stimuler, en toute convivialité, le dialogue entre différentes scènes artistiques et créer des habitudes de travail transfrontalières.

Pour ce quatrième Focus sur les Arts Visuels, Kultur | lx propose aux professionnels étrangers des visites d’ateliers curatées par Mirela Baciak, curatrice et directrice de la Salzburger Kunstverein.

Enfin, en marge de ce programme curaté, Kultur | lx organise une table ronde le vendredi 10 novembre de 14h à 15h sur le site de la Luxembourg Art Week, sur L’artiste chercheur, un pléonasme ou une figure dans l’air du temps ? par Sandra Delacourt (Modération par France Clarinval) ainsi qu’une table Table ronde / Pitch Presentation de 16h à 19h au Casino Display (inscription obligatoire, capacité limitée)

Nota: l’entrée à la Luxembourg Art Week est payante (15€ pour les adultes, gratuit pour les enfants et étudiants). 
Billetterie sur place et en ligne sur la page Visite & Billets.

Depuis 2016, Lët’z Arles emmène un brin de la création luxembourgeoise aux Rencontres d’Arles. Association de soutien et de promotion de la photographie et des artistes liés au Luxembourg, Lët’z Arles offre chaque année à des artistes un dispositif de création et de diffusion complet. Du 1er juillet au 22 septembre 2024, c’est le photographe luxembourgeois Michel Medinger qui exposera à la Chapelle de la Charité sous le commissariat de Sylvie Meunier.

Né en 1941 au Luxembourg, Michel Medinger a progressivement développé une pratique photographique régulière. Autodidacte, il a expérimenté de nombreuses techniques : la photographie N/B, le travail en chambre noire avec des chimies de sa propre facture, le cibachrome ou encore les polaroïds, en se construisant un univers tout à fait particulier. Grand collectionneur d’objets, il met en scène ces techniques dans des compositions étranges emplies d’un humour irrévérencieux. Ses photographies sont empreintes de second degré et de poésie, parfois sur des sujets iconoclastes. Au-delà de son atelier, il puise dans les objets de son environnement quotidien pour construire ses compositions et ses tableaux photographiques, comme un cabinet de curiosité. En les mettant en scène obsessionnellement, avec un penchant pour le surréalisme, il introduit une narration et des rapports d’échelle singuliers. Michel Medinger ne laisse rien au hasard.
Ses travaux ont conduit l’artiste dans le monde entier. Il a exposé ses Polaroïd Masterprints à Pékin, il a participé à des expositions au Luxembourg, en France, aux Etats-Unis, au Danemark, en Russie, en Pologne et au Japon.

L’exposition Industrial visceral de l’artiste Hisae Ikenaga, présentée par la galerie Nosbaum Reding, a ouvert ses portes officiellement le 15 septembre à la Saarländische Galerie à Berlin. Un travail présenté pour la première fois dans la capitale fédérale allemande pendant un moment clé de l’année, la Berlin Art Week.

C’est l’un des rendez-vous majeurs de l’art contemporain à Berlin : la Berlin Art Week draine durant une semaine professionnels et amateurs internationaux depuis 2012, date de sa création. Une des raisons pour lesquelles Kultur | lx avait choisi ce moment pour offrir aux galeries d’art professionnelles luxembourgeoises, par le biais d’un appel à candidatures, l’opportunité de réaliser une exposition monographique ou collective à la Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum e.V. pendant ce temps fort, qui cette année se déroulait du 13 au 17 septembre.

L’exposition a été inaugurée officiellement par Jean-Paul Senninger, Ambassadeur du Luxembourg à Berlin, Reinhold Kopp, Président du conseil d’administration de la Saarländische Galerie, Thorsten Bischoff, Plénipotentiaire de la Représentation de la Sarre auprès de l’État fédéral à Berlin, Valérie Quilez, Directrice internationale de Kultur | lx et Alex Reding, directeur de la galerie Nosbaum Reding, en présence d’Hisae Ikenaga.

Deux salles, deux ambiances. L’exposition se compose d’un premier espace, ouvert et spacieux, qui nous montre les sculptures de l’artiste mêlant artefacts et créations, disposées sur des étagères rappelant le design fonctionnaliste de l’époque moderne. Recréant l’atmosphère d’un showroom contemporain qui aurait fait un pas de côté, le design impeccablement industrialisé de nos intérieurs feutrés semble y être contredit par des pièces en équilibre, fragiles, faites à la main et figurant des formes organiques, accidentelles, uniques. La seconde pièce, plus exiguë, évoque l’intérieur d’un laboratoire ou d’une cuisine industrielle. Des reliefs alimentaires de tortillas, de pain de mie ou de fromage en céramique, côtoient ce qui semble provenir du découpage en règle d’un corps humain, le tout soigneusement disposé dans des récipients en inox ou des tubes à essai, cliniquement propres. Une bonne dose d’humour surréaliste sous-tend cet attelage d’éléments hétéroclites qui rappelle nos expériences enfantines à la pâte à modeler, qu’une glaçure précieuse serait venue vitrifier et rehausser. Au fond de la pièce néanmoins, des bouts d’essais semblent conservés dans du formol, comme si un serial killer de céramiques s’était attaché à inventorier ses tentatives et à les préserver pour le futur. Humour grinçant, mise en question de la démarche archéologique, interrogation sur notre obsession rationnelle pour le classement, l’œuvre d’Hisae Ikenaga est une œuvre ouverte qui se laisse appréhender par de multiples entrées.

Outre l’exposition, l’artiste a présenté son travail au public lors d’une rencontre samedi 16 septembre modérée par Hélène Doub (Responsable Arts visuels, Kultur | lx), profitant de la dynamique régnant dans ce quartier en plein développement artistique. A l’occasion de l’exposition, un catalogue a été produit par la galerie Nosbaum Reding avec des essais de Marianne Derrien et Laura Helena Würth, critiques d’art, respectivement française et allemande.

Ce dispositif, proposé pour la première fois par Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture, l’Ambassade du Luxembourg à Berlin et la Saarländische Galerie – Berlin, vise à promouvoir sur la scène allemande et internationale les artistes et acteurs de la scène artistique luxembourgeoise à travers un réseau agissant à la fois sur le plan commercial et institutionnel.

 

HISAE IKENAGA, Industrial Visceral
Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum e.V., Charlottenstraße 3, 10969 Berlin
U6 Kochstraße / Checkpointcharlie

13.09-07.10.2023
Horaires : Ma–Sa, 14–18h
Pendant la Berlin Art Week: Ven 12–21h, Sa 12–20h, Di 12–18h

À la suite de l’appel à candidatures de Kultur | lx destiné aux galeries d’art professionnelles pour réaliser une exposition monographique ou collective à la Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum e.V. pendant la Berlin Art Week (13-17.09), la galerie Nosbaum Reding présentera, du 13 septembre au 7 octobre 2023, l’exposition Industrial visceral de l’artiste Hisae Ikenaga. Une première à Berlin.

Située dans un quartier de Berlin en plein développement artistique et entourée d’autres galeries, la Saarländische Galerie offre ses cimaises à l’artiste Hisae Ikenaga pour un premier projet monographique dans la capitale fédérale allemande.

L’artiste pluridisciplinaire a produit de nouvelles pièces sculpturales pour cette exposition, mêlant céramique, bois et métal, dans des installations qui sèment le doute quant à leur appartenance formelle. S’agit-il des reliefs d’un festin anthropophage, d’objets provenant d’une fouille archéologique, d’une scène de crime, d’une boucherie ou d’un bloc opératoire en déshérence ?  La collision des mondes provoque un fort sentiment de familiarité et d’étrangeté tout à la fois lorsque nous regardons ces objets et structures. Tous semblent appartenir à notre quotidien, mais la concaténation inattendue d’un vase et d’une arabesque viscérale nous fait hésiter. Poursuivant ses réflexions sur l’histoire des objets, leur fabrication, leur forme – canonique ou ethnicisée – et leurs usages, Hisae Ikenaga décortique les rapports entre l’homme et l’objet. Elle compose ses pièces en combinant objets existants et créations, sans que nous puissions distinguer le vrai du faux. Rappelant certains assemblages surréalistes d’un Viktor Brauner, ses pièces nous racontent l’histoire de la production des objets artisanaux ou manufacturés, la grande échelle et la petite, la main de l’homme et la perfection des machines. Au fil de son travail, l’étrangeté de ces attelages nous révèle notre manière de sacraliser et d’authentifier les objets, de leur vouer un culte ou de ne plus les voir, tant ils font partie de nous.

L’exposition, qui a lieu à un moment clé de l’agenda culturel berlinois, durant la Berlin Art Week, donnera lieu à un catalogue produit par la galerie Nosbaum Reding avec des essais de Marianne Derrien et Laura Helena Würth, critiques d’art, respectivement française et allemande.

Ce dispositif, proposé pour la première fois par Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture, l’Ambassade du Luxembourg à Berlin et la Saarländische Galerie – Berlin, vise à promouvoir sur la scène allemande et internationale les artistes et acteurs de la scène artistique luxembourgeoise à travers un réseau agissant à la fois sur le plan commercial et institutionnel.

HISAE IKENAGA, Industrial Visceral
Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum e.V., Charlottenstraße 3, 10969 Berlin
U6 Kochstraße / Checkpointcharlie

13.09-07.10.2023
Horaires : Ma–Sa, 14–18h
Pendant la Berlin Art Week : Ven 12–21h, Sa 12–20h, Di 12–18h

Vernissage 
Vendredi 15.09.2023 | de 18h00 à 21h00

Meet the artist
Samedi 16.09.2023 | de 15h00 à 17h00

Avec la création du LUPA (Luxembourg Photography Award) et du LUPA mentorship, Lët’z Arles qui porte la présence luxembourgeoise aux Rencontres de la photographie d’Arles (France) depuis près de dix ans, franchit un nouveau cap. Kultur | lx accompagne cette étape dans le cadre de ses missions de développement de carrière à l’international.

Les Rencontres de la photographie d’Arles sont depuis leur création en 1970, le rendez-vous incontournable des professionnels internationaux de la photographie. S’appuyant sur une scène luxembourgeoise dynamique, l’association Lëtz’Arles a installé en 2016, dans ce paysage très sélectif, une présence luxembourgeoise qui fait désormais figure de rendez-vous incontournable.

Lauréate du LUPA, l’exposition opus incertum de Daniel Wagener (à voir jusqu’au 21 septembre) figurait au programme officiel des Rencontres. L’artiste (né en 1988, travaille à Bruxelles et Luxembourg) et la commissaire de l’exposition, Danielle Igniti, ont accompagné ce projet à travers des rencontres avec le public et la presse, ou des présentations de l’ouvrage publié à l’occasion de l’exposition, un travail très soigné de l’artiste, qui est aussi imprimeur, mêlant tirages présentés dans l’exposition et risographies. L’exposition, dont le titre évoque les constructions romaines en pierres sèches qui ne sont pas faites pour durer, questionne les transformations architecturales et sociales du lieu d’exposition – la Chapelle de la Charité –  en mettant en scène des images de chantiers contemporains, présentés dans des racks de magasins de bricolage ou de meubles. Un culte se substitue ainsi à l’autre dans ce lieu désacralisé : l’un, régulier dont subsistent encore les riches décorations d’un autel, et l’autre, séculier, voué à la consommation et au commerce.

Si l’exposition marquait cette année un retour dans la Chapelle de la charité après le succès de l’exposition Romain Urhausen dans l’Espace Van Gogh, le projet de Lëtz’ Arles n’en a pas moins franchi un cap. La création du LUPA (Luxembourg Photography Award) et du LUPA mentorship sont indéniablement un pas en avant à la fois pour la scène luxembourgeoise, mais aussi pour sa présence à Arles. Si le LUPA récompense le travail d’un artiste sélectionné par un jury international par la production d’une exposition inscrite dans le programme officiel des rencontres, le LUPA mentorship consiste en une résidence mentorée de 3 mois en partenariat avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Ce programme, qui s’est déroulé de janvier à avril, a permis aux artistes mentorés de développer leur pratique à travers masterclasses, workshops et sessions de travail collectif. Rozafa Elshan (née en 1994, travaille à Bruxelles) est lauréate du LUPA 2023 et a bénéficié de ce programme soutenu par Kultur | lx. Elle montrera son travail en 2024 dans l’espace display01 au CNA à partir de février 2024, en même temps que Daniel Wagener qui exposera au sein du Pomhouse du CNA.

Aux côtés de Lëtz’ Arles, Kultur | lx avait organisé un voyage de presse pour découvrir les projets arlésiens, mais aussi l’exposition Traversée de nuit de Martine Feipel et Jean Bechameil au Centre d’art de Chateauvert en Provence, à une heure et demi d’Arles.

En 2024, Kultur | lx continuera d’accompagner la scène luxembourgeoise à Arles en encourageant les candidatures des photographes souhaitant présenter leur travail aux Portfolios sessions d’Arles via des bourses à la mobilité dédiées et en organisant des événements de networking. On n’a donc pas fini d’entendre parler des Luxembourgeois à Arles !

Pour sa nouvelle carte blanche, Kultur | lx a demandé à l’artiste visuelle Justine Blau de réinterpréter les valeurs et l’identité visuelle de Kultur | lx à travers une œuvre d’art sous forme de vidéo.

« Dans le film d’animation ‘Animate’ on entrevoit une bulle de savon dans un contexte de laboratoire, qui prend des formes cellulaires diverses et incontrôlables. La bulle de savon pour moi signifie le souffle et l’éphémérité, la tension entre la vie et la mort. Sa forme parfaite renvoie à l’infiniment petit et l’infiniment grand, passant de l’atome aux astres. J’aime le fait que le titre se réfère au médium même, à la magie du monde cinématographique, que l’on associe au mouvement, au changement, à l’illusion de la vie. Cette vidéo est une réflexion sur l’acte de création qui se situe entre la maîtrise et l’indomptable. On crée en partie pour capter le réel, et il reste pourtant quelque part insaisissable, tandis que chaque geste participe pourtant à sa transformation. Ainsi la culture, dans son champ le plus large, se crée devant nos yeux, lentement. Les artistes sont dans cet acte de recherche constante et Kultur | lx, par son soutien, participe à ce processus », commente l’artiste.

Découvrez l’œuvre sur la page d’accueil de notre site web et sur nos réseaux sociaux. (FacebookLinkedInTwitterInstagram)

Le jury de l’appel à candidatures pour la conception du Pavillon luxembourgeois à la 60e Biennale d’art contemporain de Venise 2024 s’est réuni pour le second tour, le mardi 25 avril. Il a retenu, parmi les quatre équipes artistiques finalistes, le projet « A Comparative Dialogue Act » d’Andrea Mancini & Every Island.

Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture et le Mudam Luxembourg, a lancé, le 23 janvier 2023, un appel à candidatures pour la conception du Pavillon luxembourgeois à la 60e Biennale d’art contemporain de Venise 2024 et reçu 22 candidatures.

Suite à un premier tour en date du 8 mars 2023, le jury composé de Adam Budak (Directeur, Kestner Gesellschaft Hannover), Michelle Cotton (Cheffe du Département Programmation artistique et Contenu, Mudam Luxembourg), Hélène Doub (Responsable du Département Arts visuels, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg), Hélène Guénin (Directrice, MAMAC | Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice), Stilbé Schroeder (Curatrice, Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain), Bettina Steinbrügge (Directrice, Mudam Luxembourg, Présidente du Jury), Joel Valabrega (Curatrice pour les arts performatifs et les programmes publics, Mudam Luxembourg) a retenu quatre équipes artistiques pour le second tour.

Commentaire du jury
Le jury a choisi à l’unanimité la contribution d’Andrea Mancini & Every Island, estimant que cette proposition était, sur le fond comme sur la forme, la plus contemporaine. Le collectif a convaincu le jury avec une contribution qui envisage le pavillon luxembourgeois comme lieu de production artistique. Le projet A Comparative Dialogue Act est conçu comme un soundlab ouvert, dans lequel le collectif active divers processus de recherche et invite d’autres collaborateurs à créer collectivement, pendant toute la durée de la Biennale, un paysage sonore à la façon d’un collage. Les sons présentés et produits vont de l’expérimental et de structures mélodiques à la parole et la voix. Le collectif invitera une jeune et influente génération d’artistes sonores à développer le « son de la Biennale » sur ses lieux mêmes, dans un studio acoustique intégré dans l’architecture du pavillon.

Il s’agit d’un projet remarquable, qui manifeste le nouvel intérêt, dans l’art contemporain, pour un développement collectif de scénarios et d’une ouverture permettant au public d’avoir une vue allant jusqu’au cœur de l’activité artistique, au plus près de ses productions. Ce faisant, le groupe traite d’une manière expérimentale la situation d’une Biennale pour faire œuvre programmatique. Nous sommes devant la proposition d’une jeune génération décidée à suggérer de façon inédite comment un pays comme le Luxembourg peut être présent à Venise avec une énergie renouvelée.

Cette proposition, loin d’être prétentieuse, en appelle de façon précise aux sens en présentant, pendant tout le temps de la Biennale, un projet appelé à évoluer en continu et à s’élargir de proche en proche. De même, le cadre clair et bien construit d’un environnement ouvert jette les bases d’une synthèse séduisante entre production et réception.

Le projet est emblématique de la créativité et du désir d’expérimentation vivaces au Luxembourg, un pays en perpétuelle évolution et ouvert au changement. En outre, la composition du collectif est représentative de la diversité sociale, culturelle et linguistique du pays.

 

Les Lauréats
L’équipe lauréate est composée d’Andrea Mancini et d’Every Island.
Le commissariat de l‘exposition sera confié à Joel Valabrega.

Andrea Mancini (1989) est un artiste et musicien luxembourgeois basé à Bruxelles. Sa pratique est multidisciplinaire et explore l’interrelation entre l’espace, le sujet et le son à travers l’installation, la vidéo et la performance en utilisant des confrontations dans la matérialité intangible du son. Le travail d’Andrea utilise également les codes de la culture des clubs, une scène dans laquelle il a émergé ces dernières années. Parmi ses projets récents, citons Minerals (installation audiovisuelle et performance, Rotondes), Matter of Deep Dreaming (installation audiovisuelle et performance, Casino Luxembourg) et New Age Landscape (installations sonores et vidéo, résidence Casino Display).

Every Island est un collectif de design basé à Bruxelles, formé en 2021 par Alessandro Cugola, Caterina Malavolti, Damir Draganić, Juliane Seehawer, Martina Genovesi. Le collectif étudie la performativité dans l’espace à travers des architectures et des installations éphémères. Utilisant l’ambiguïté comme outil de conception, l’espace est conçu comme une scénographie de transitions, de rôles, de scènes et de significations. Every Island a notamment réalisé les projets suivants : Maintenance as an act of Care (Résidence dans Off the grid- Casco, Leuven) Off-Temple ( Santarcangelo Festival, Scénographie pour une fête (MUDAM, Luxembourg), Welcome : a ceremony (Stam Europa, Bruxelles).

Joel Valabrega (née en 1991) est curatrice pour la performance et l’image en mouvement au Mudam Luxembourg. Elle est titulaire d’un master en architecture (Politecnico di Milano et IUAV Venise). Elle a travaillé dans le contexte institutionnel (Hangar Bicocca, Triennale Milano, V-A-C Foundation et Mudam Luxembourg) ainsi que dans des espaces indépendants. Avec Davide Giannella, Giovanna Silva et Delfino Sisto Legnani, elle est responsable de la programmation de MEGA, un project space milanais. Elle a précédemment travaillé en tant que curatrice invitée à la Fondation V-A-C à Moscou et à Venise (2018-2019). Elle a assuré le commissariat d’expositions, la programmation de performances et de nouvelles commandes majeures avec des artistes tels que Monira Al Qadiri, Tarek Atoui, Alexandra Bachzetsis, Pauline Boudry & Renate Lorenz, Cecilia Bengolea, Darius Dolatyari-Dolatdoust, Joanna Dudley, William Engelen, Lara Favaretto, Nicholas Grafia et Mikolaj Sobczak, Trajal Harrell, Yasmine Hugonnet, Christian Jankowski, Jacopo Jenna, M¥SS KETA, Ligia Lewis, Taus Makhacheva, Sidsel Meineche Hansen, Gianni Pettena, Alessandro di Pietro, Éliane Radigue, James Richards, Michele Rizzo, Mika Rottenberg, Vasya Run, Sam Stewart, Strasse, Nora Turato, Guan Xiao et ∞OS. Sa pratique curatoriale est fondée sur la recherche et de collaborations avec des magazines d’art.

 

La Biennale d’art contemporain de Venise
Créée en 1893, l’Exposition internationale d’Art contemporain – La Biennale di Venezia compte parmi les plus anciennes et importantes plateformes internationales pour l’art contemporain. Outre les expositions principales organisées par des curatrices et curateurs, quelques 90 pays participent à la biennale d’Art avec des contributions nationales.

Nommé en décembre 2022 par la Fondazione La Biennale di Venezia, le curateur brésilien et actuel directeur artistique du Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand – MASP, Adriano Pedrosa, assurera le Commissariat général de la Biennale de 2024.

Le président de la Fondazione Biennale di Venezia, Roberto Cicutto, envisage la prochaine édition de l’événement non pas comme « un catalogue de l’existant, mais [comme un événement qui] donne forme aux contradictions, aux dialogues et aux liens de parenté sans lesquels l’art serait une enclave dépourvue de sève vitale ».

La 60e exposition internationale d’art contemporain – La Biennale di Venezia se tiendra du 20 avril au 24 novembre 2024.

 

Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture, l’Ambassade du Luxembourg à Berlin et la Saarländische Galerie – Berlin, a lancé un appel à candidatures destiné aux galeries d’art professionnelles luxembourgeoises pour la conception d’une exposition monographique ou collective d’artistes luxembourgeois d’une durée de 4 à 6 semaines pendant la Berlin Art Week.

Ce dispositif, proposé à un moment clé de l’agenda culturel berlinois, vise à promouvoir sur la scène allemande et internationale les artistes et acteurs de la scène artistique luxembourgeoise à travers un réseau agissant à la fois sur le plan commercial et institutionnel.

Le jury a choisi à l’unanimité le projet Industriel-viscéral de l’artiste Hisae Ikenaga, proposé par la galerie Nosbaum & Reding, soulignant le potentiel de l’artiste, qui n’a pas encore eu d’exposition monographique en Allemagne. L’artiste – dont le travail sculptural, à la croisée de plusieurs techniques, questionne notre rapport aux objets, à leur histoire, à leur fabrication et à leur fonction – pourrait rencontrer avantageusement le public averti de la Berlin Art Week. La série qui sera présentée à Berlin avait déjà été exposée avec succès au Luxembourg et en Belgique.

Hisae Ikenaga est une artiste pluridisciplinaire qui a étudié la théorie de l’art et les arts plastiques dans plusieurs villes telles que Mexico, Kyoto, Barcelone et Madrid. Basée au Luxembourg, elle a montré son travail dans de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le monde et a reçu plusieurs prix, dont le prix LEAP20 Luxembourg Encouragement for Artists Prize en 2020 et le premier prix du premier concours Art in Situ OAI pour son projet in situ conçu pour le siège de l’Ordre des Architectes et Ingénieurs-Conseils du Luxembourg (OAI) en 2021.

 

À propos de la Saarländische Galerie
La Saarländische Galerie est une association indépendante à but non lucratif. Misant sur la situation de la Sarre au centre de l’Europe, l’association « Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum » s’investit dans les échanges culturels transfrontaliers avec d’autres pays européens, comme le Luxembourg. L’objectif de la galerie est de mettre à la disposition des artistes de la Sarre et des régions partenaires une plateforme à Berlin afin qu’ils puissent présenter leur travail sur la scène artistique vivante et en pleine expansion de la capitale fédérale.

À propos de la Berlin Art Week
La Berlin Art Week est une plateforme qui permet de nombreuses collaborations entre les institutions les plus importantes du monde de l’art berlinois. Une fois par an, elle présente un programme varié avec plus de 50 partenaires allant des musées aux centres d’art, en passant par les foires, les collections privées, les project spaces et de nombreuses galeries. Le programme invite le public à découvrir les tendances actuelles de la scène contemporaine. Le public est composé de nombreux professionnels, d’experts et d’amateurs d’art allemands et internationaux.

La Berlin Art Week se tiendra du 13 au 17 septembre 2023.

 

En 2023, Kultur | lx poursuit sa série de cartes blanche en donnant à des artistes la possibilité de réinterpréter les valeurs et l’identité visuelle de Kultur | lx. Après une année où l’illustration a dominé notre page d’accueil avec des œuvres de Dirk Kesseler, Irina Moons et Keong-A Song, Kultur | lx initie un cycle autour de la vidéo qui débute avec une œuvre de l’artiste et réalisatrice luxembourgeoise Suzan Noesen.

« Je voulais faire une vidéo avec une métaphore gestuelle des activités entourant la culture et l’art – qu’il s’agisse de la fabrication, de la médiation, de la préservation, de la consommation, il s’agit d’essayer de saisir une essence qui est contenue dans une forme mais qui n’est jamais vraiment tangible. Ainsi, l’existence, la valeur et le plaisir de l’art et de la culture – l’esthétique – pourraient consister principalement à soutenir les pratiques, les tentatives, les tâtonnements imparfaits pour trouver quelque chose qui se cache derrière les sens. Le titre est un extrait du dialogue de mon œuvre récente OBSOLETE TERRAIN, sur un pommier avec ses grands symboles de conscience, de genèse – le début de la culture sédentaire – ou l’autodestruction de l’arbre par son hyper-productivité« , commente l’artiste.

Découvrez l’œuvre sur la page d’accueil de notre site web et sur nos réseaux sociaux. (Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram)

Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture et le Mudam Luxembourg, lance un appel à candidatures pour la participation nationale du Luxembourg à la Biennale de Venise – 60e exposition internationale d’art contemporain.

La 60e édition aura lieu du 20 avril au 24 novembre 2024. Nommé en décembre 2022 par la Fondazione La Biennale di Venezia, le curateur brésilien et actuel directeur artistique du Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand – MASP, Adriano Pedrosa, assurera le Commissariat général de la Biennale de 2024. Le thème de l’exposition générale n’est pas encore connu.

Par son soutien à la participation régulière du Luxembourg à la Biennale de Venise, le ministère de la Culture assure une présence des artistes luxembourgeois au sein de l’une des plus importantes manifestations d’art contemporain, contribuant ainsi au rayonnement de sa scène artistique à l’international.

Les artistes présentant leur candidature doivent être de nationalité luxembourgeoise ou résider au Luxembourg. S’il s’agit d’un collectif d’artistes, au moins l’un des membres doit répondre à ce critère. Ils ou elles doivent par ailleurs, par leur parcours, attester d’une activité professionnelle en tant qu’artistes visuel·le·s. Les collectifs d’artistes ou les artistes ayant une orientation pluridisciplinaire sont également invités à poser leur candidature.

Un même jury suivra l’ensemble du processus de sélection. Il rassemblera plusieurs experts nationaux et internationaux :

Le processus de sélection se déroulera en deux temps :

1. Présélection des candidat.e.s
Délai de remise : 26.02.2023
Annonce des candidat·e·s retenu·e·s par le jury : semaine du 6 mars 2023

2. Sélection du projet
Délai de remise : 23.04.2023
Annonce du projet lauréat : semaine du 01.05.2023

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