Ce printemps, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg donne à découvrir la diversité du paysage littéraire et éditorial luxembourgeois avec des stands nationaux à la Foire du livre de Bruxelles et la Foire du livre de Leipzig.
C’est la première fois que Kultur | lx – Arts Council Luxembourg organise une présence nationale sur ces deux évènements majeurs.
Du 30 mars au 2 avril 2023, 4 maisons d’éditions luxembourgeoises (Capybarabooks, Hydre Edition, Kiwi E.L.G et Passa Parola Editions) ont souhaité profiter de l’opportunité de se présenter à la Foire du Livre de Bruxelles avec leurs nouveautés francophones en littérature et ouvrages de non-fiction et jeunesse (stand « livres du Luxembourg – n°209).
A la foire du livre de Leipzig, seconde foire la plus importante sur le territoire allemand qui se tiendra du 27 au 30 avril, 6 maisons d’édition luxembourgeoises (Black Fountain Press, Capybarabooks, Editions Guy Binsfeld, Hydre Editions, Kremart Editions, Point Nemo Publishing) présenteront quant à elles, leurs nouvelles parutions du printemps.
Ces rendez-vous sont non seulement un outil essentiel pour contribuer à la circulation des œuvres et des auteur.e.s du Luxembourg, favorisé par l’organisation de lectures et de présentation des auteur.e.s lors de ces présences, mais également une formidable plateforme de rencontre et d’échanges non seulement entre professionnel.le.s, mais également avec le grand public, invité à découvrir les auteurs luxembourgeois et la diversité du secteur du livre luxembourgeois :
- Sur la foire du livre de Bruxelles, le dimanche 2 avril à 10h00, une rencontre et lecture est organisée autour de la thématique : « Transgressions et perspectives féministes » avec Tullio Forgiarini et Nathalie Ronvaux ;
- Sur la foire du livre de Leipzig: Maxime Weber, Claire Schmartz, Samuel Hamen, Nico Helminger (hétéronyme Tomas Bjørnstad) sont invités à lire, échanger et débattre autour de la thématique : « Et si… ? Entre fiction et spéculation ».
Afin de promouvoir les éditeur.rice.s et auteur.e.s présent.e.s sur ces foires auprès d’un plus large lectorat sensible au phénomène des bookstagram, Kultur | lx a développé un nouveau format de vidéos à voir à partir du 15 mars sur Instagram uniquement.
L’actualité littéraire est riche en ce printemps, on se réjouit de la nomination de Jeff Schinker au European Prize for Literature mais aussi des perspectives d’échanges après un premier repérage à la Foire du Livre de Bologne et lors de notre participation nationale à la Foire du Livre de Bruxelles.
Repérage à la Foire du Livre de Bologne
Kultur | lx a organisé un repérage de la Foire du livre pour enfants de Bologne du 6 au 8 mars avec deux maisons d’édition luxembourgeoises spécialisées dans la littérature pour enfants et jeunes adultes, Kremart Edition et les Editions Guy Binsfeld.
Ce repérage a été organisé dans le but de permettre aux éditeur.rice.s luxembourgeois.e.s, d’élargir leur réseau et de renforcer les liens déjà existants, noués dans le cadre de divers projets, mais également d’évaluer l’intérêt d’une potentielle présence dans les prochaines années de leur maison d’édition sur ce rendez-vous incontournable. Les éditeur.rice.s ont également profité de la BCBF pour découvrir les nouvelles tendances et perspectives de la littérature pour enfants et jeunes adultes, ainsi que les différentes expositions d’illustrateurs. Dans l’ensemble, la visite du BCBF a donné aux éditeurs participants de nouvelles idées et perspectives pour de nouveaux projets d’édition intéressants.
« Pour les Editions Binsfeld, il était important de continuer à développer des relations avec d’autres éditeurs et prestataires de services, d’acheter des licences et de les vendre en parallèle. Nous verrons dans les prochaines semaines si et dans quelle mesure nous y sommes parvenus. Parallèlement, nous avons renforcé les relations déjà existantes avec des éditeur.rice.s, des auteur.rice.s et des illustrateur.rice.s et pouvons nous réjouir de projets communs à l’avenir. L’océan d’illustrations et de concepts remarquables ainsi que l’abondance d’idées et de personnes sympathiques ont fait que nous sommes rentrés avec de nouveaux livres, de bons contacts avec des spécialistes internationaux et surtout beaucoup d’inspiration », commente Marie Mathieu
Jeff Schinker – Nommé pour le European Union Prize for Literature 2023
C’est lors de Foire du Livre de Bologne que les nommés pour le European Union Prize for Literature 2023 ont été révélés. Parmi les 13 auteurs de 14 pays figurant dans la short list, Ma vie sous les tentes de Jeff Schinker.
Le comité de sélection pour le Luxembourg composé de Anne Diderich (Fédération luxembourgeoise des Libraires), Jeanne Glesener (Université du Luxembourg), Nathalie Jacoby (Centre national de littérature), Béatrice Kneip (journaliste) et Florent Toniello (A:LL Schrëftsteller*innen), a sélectionné Ma vie sous les tentes de Jeff Schinker tant pour son honnête regard sur un mode de vie dans lequel la peur de la médiocrité et de la solitude guide chaque geste et chaque phrase que pour son exploration perspicace de la sociologie de la vie de festival.
Le lauréat du prix EUPL 2023 et les cinq mentions spéciales seront révélés le 28 avril, lors de la cérémonie qui se tiendra à la Foire du livre de Leipzig (sur laquelle Kultur | lx sera pour la première fois présent avec 6 éditeurs sur un stand national).
Première présence nationale à la Foire du livre de Bruxelles
C’est la première fois que Kultur | lx – Arts Council Luxembourg organise une présence nationale sur cet évènement majeur.
Du 30 mars au 2 avril 2023, 4 maisons d’éditions luxembourgeoises (Capybarabooks, Hydre Éditions, Kiwi E.L.G et PassaParola Editions) ont souhaité profiter de l’opportunité de se présenter à la Foire du Livre de Bruxelles avec leurs nouveautés francophones en littérature et ouvrages de non-fiction et jeunesse.
Outre le stand sur lequel Antoine Pohu signera son nouveau roman Parfois la nuit se tait (Capybarabooks, 2023) le dimanche 2 avril à 10h00, une rencontre et lecture est organisée autour de la thématique : « Transgressions et perspectives féministes » avec Tullio Forgiarini et Nathalie Ronvaux.
Kultur | lx vous invite à découvrir auteur.rice.s et éditeur.rice.s sur Instagram à partir du mercredi 15 mars avant de les rencontrer sur le stand n°209 de la Foire du Livre de Bruxelles.
Dans le cadre de ses missions de promotion et de diffusion des artistes luxembourgeois.e.s, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg assurera pour la seconde année consécutive une présence au salon professionnel jazzahead! à Brême, Allemagne.
Cette présence se fera au travers d’un stand, qui permettra à l’ensemble des acteur.ice.s de la scène jazz luxembourgeoise d’aller à la rencontre des professionnel.le.s internationaux.ales présents chaque année à ce rendez-vous primordial pour le jazz.
En 2022, jazzahead! a rassemblé 2700 participants venant de 55 pays différents. Plateforme centrale du secteur du jazz ayant lieu à Brême chaque année, c’est un événement qui donne lieu au networking formel et informel, à des showcases, et des conférences. En 2022, première année où le Luxembourg a présenté un stand d’envergure nationale à jazzahead!, ce sont 14 personnes de la scène jazz grand-ducale (artistes, agent.e.s, programmateur.trice.s) qui se sont déplacées et sont allées à la rencontre des professionnel.le.s internationaux.les présents à la foire.
Afin de permettre aux artistes et professionnel.le.s indépendants de se rendre à ce salon et d’étendre leur réseau, Kultur | lx offre un soutien financier.
Rendez-vous au stand 6B31 ! – plus d’informations à suivre..
Comme près de 70 pays, le Luxembourg est régulièrement présent à l’exposition internationale d’architecture – Biennale di Venezia depuis 20 ans. Cet événement est, depuis sa création en 1980, le principal rendez-vous international des spécialistes de l’architecture, discipline dont il contribue à présenter et à définir les grandes orientations contemporaines. Outre la visibilité qu’elle offre à ses acteurs, cette participation permet au Grand-Duché de contribuer aux échanges et débats internationaux sur l’architecture dont les fondements théoriques et les champs d’application ne cessent de s’élargir.
En 2022, le ministère de la Culture du Luxembourg délègue le commissariat du Pavillon luxembourgeois (architecture et art) à Kultur | lx – Arts Council Luxembourg, en collaboration avec le luca – Luxembourg Center for Architecture.
L’équipe lauréate est composée de deux commissaires, Francelle Cane et Marija Marić, entourées d’un conseil consultatif et d’une équipe de contributeurs dans les domaines de la scénographie, de la production de contenus et de l’édition.
A propos de Down to Earth
De l’établissement de colonies sur la Lune à l’exploitation de minerais et autres métaux rares sur les astéroïdes, les imaginaires débridés d’une croissance fondée sur l’extraction ont littéralement transcendé les frontières de la Terre. Cette délocalisation de l’exploitation des ressources d’une planète Terre épuisée vers ses coulisses « invisibles », corps célestes, planètes et, finalement, la Lune elle-même appelle à une réflexion urgente sur l’impact que pourrait avoir un tel changement sur notre manière d’appréhender les notions de territoire, de ressources et de biens communs.
Down to Earth propose une analyse critique du projet de space mining, à savoir de l’exploitation minière de l’espace, et cela à travers le prisme des ressources, sur laquelle se fondent les interrogations suivantes : de quelle manière cette nouvelle itération de la course à l’espace, drapée dans les promesses utopiques d’une disponibilité infinie de ressources, émerge-t-elle de la logique extractiviste du capitalisme et de ses effets environnementaux et sociaux destructeurs ? Comment la privatisation en cours de l’espace, qui voit les entreprises privées brusquement devenir les principaux acteurs de l’exploitation des ressources spatiales, affectera-t-elle le statut actuel des corps extraterrestres considérés comme « biens communs planétaires »? Quelles sont les matérialités de l’exploitation minière spatiale – sa logistique, ses infrastructures et ses travailleurs – et leurs relations avec les structures des pouvoirs géopolitiques en place ? Enfin, comment les architectes peuvent-ils engager une médiation critique autour des ramifications de ces fictions matérielles, ancrées dans les paradigmes de croissance actuels ?
Conçus comme des maquettes a échelle réelle du paysage lunaire, les lunar laboratories (littéralement « laboratoires lunaires ») sont devenus au cours des dernières années un élément infrastructurel par défaut utilisé par de nombreuses institutions et entreprises privées à travers le monde afin de tester différentes technologies d’extraction minière. Les économies spéculatives telles que celle de l’industrie minière spatiale reposant largement sur la mise en scène de récits liés aux solutions technologiques et aux ressources, il apparait manifeste que ces lunar laboratories ne constituent pas uniquement des espaces d’expérimentation scientifique, mais sont également le lieu de la fabrication médiatique de l’imagerie des technologies humaines sur la Lune. L’exposition Down to Earth utilise dès lors l’archétype du lunar laboratory afin de questionner les récits autour de l’exploitation des corps célestes. En transformant l’espace du pavillon lui-même en laboratoire lunaire – comme scène où se déroule la « performance » de l’extraction – Down to Earth s’emploie à révéler les coulisses, les implications invisibles du projet d’exploitation minière spatiale, proposant ainsi un regard différent sur la Lune afin de dépasser la perspective anthropocène actuelle.
La 18ème Exposition Internationale d’Architecture – La Biennale di Venezia se tiendra du 20 mai au 26 novembre, le Pavillon Luxembourgeois sera à découvrir à l’Arsenale (Sale d’Armi, 1er étage).
Plus d’information : www.venicebiennale.kulturlx.lu
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Poursuivant la mise en relation du secteur du spectacle vivant luxembourgeois avec ceux des pays voisins, Kultur | lx a organisé un second voyage de repérage en Belgique, après Bruxelles en mai 2022. Cette fois les rencontres se sont concentrées sur l’espace francophone.
Cette rencontre a été organisée dans le but de permettre aux artistes, aux collectifs indépendants et maisons de production du Luxembourg de découvrir leurs pairs dans le but de nourrir des collaborations transfrontalières.
Une délégation de douze artistes et autres professionnels du spectacle vivant, toutes disciplines confondues, a ainsi pu profiter de cette occasion unique de rencontrer les directions et découvrir les lieux de la fédération Wallonie-Bruxelles que sont le Théâtre et le CCN de Namur, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, le Théâtre des Martyrs, les Halles de Schaerbeek, MARS – Mons arts de la scène, Charleroi danse, le Théâtre de l’Ancre et le Théâtre de Liège.
Cette visite a été l’occasion pour certains de resserrer des liens noués depuis leurs études en Belgique ou par des collaborations passées, pour d’autres elle a permis d’ouvrir des portes qui leur étaient jusque là difficile d’entrebâiller. Ce fut en tout cas un rappel de la proximité géographique et culturelle et des nombreux espaces d’échanges qui existent et sont à mettre à contribution entre la Belgique et le Luxembourg.
« J’ai beaucoup apprécié ce repérage du spectacle vivant en Wallonie. La rencontre entre plusieurs acteurs culturels issus de pays différents a été largement facilitée grâce à cette initiative. J’ai également découvert davantage la vision des directeurs quant à leur institution culturelle, ce qui a permis de mieux cerner leurs attentes respectives. Les rencontres ont également été très enrichissantes grâce aux partages d’expériences et à la découverte des projets de chacun. Cette initiative est très pertinente pour le déploiement des arts de la scène luxembourgeois, merci ! » a commenté Paloma Georges de Bombyx, collectif d’artistes, au sujet de ce voyage.
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Suite à l’appel à candidatures pour la Résidence de recherche et de création pour architectes, chercheurs en architecture, illustrateurs et auteurs à l’Academia Belgica de Rome en 2023, 6 candidatures ont été reçues. Le Jury, réuni le 24 janvier, a salué la diversité, l’engagement et la qualité des projets remis. Le Jury était composé de Eline Bleser (luca), Claude Kremer (Centre national de littérature) et Anne Simon (Lauréate 2022).
À l’unanimité le Jury a décidé d’attribuer la résidence à Nathalie Kerschen pour son projet de recherche “URBS ANIMALIS”.
Statement du Jury
Le Jury a particulièrement apprécié la thématique que Nathalie Kerschen développe dans sa candidature et qui s’inscrit comme le prolongement naturel des recherches menées dans le cadre de sa thèse. La précision et la méthodologie qui sous-tendent la construction de sa pensée conjuguée à l’approche presque intuitive qu’elle envisage d’appliquer in situ ont particulièrement séduit le jury qui a par ailleurs insisté sur l’exemplarité de sa démarche scientifique.
Le sujet porté par Nathalie Kerschen rejoint les réflexions actuelles – encore jeunes – qui visent à questionner la conception contemporaine de la ville, dans une perspective de coexistence inclusive du vivant à l’intérieur des espaces urbanisés. Il est à ce titre particulièrement pertinent au regard des recherches qui sont aujourd’hui menées dans le champ de l’architecture sur notre manière d’habiter la nature.
Le projet (extrait du dossier de candidature)
“En m’inspirant de l’approche herméneutique-phénoménologique de l’architecture et des récentes avancées en éco-phénoménologie – c’est-à-dire la tentative philosophique de s’engager dans ‘ l’expérience de la nature’ à travers la ‘nature de l’expérience’ (Toadvine) – et des études animales en anthropologie, mes projets de recherche création – à la croisée de l’architecture et du design spéculatif – visent à renouveler la relation avec les animaux de Rome à travers le prisme de ce que le phénoménologue David Abram appelle le ‘devenir animal.’
Cette approche proto-éco-phénoménologique repose sur l’idée que les corps humains s’accordent avec les corps non humains sur la base d’un ensemble de conditions et d’expériences corporelles vécues. Elle peut être rattachée aux notions d’« interanimalité » et d’ « empathie » (Einfühlung) élaborées par le philosophe Maurice Merleau-Ponty – une capacité corporelle partagée par les humains et les animaux. Puisque l'(éco)phénoménologie se concentre sur le vécu des animaux, elle fournit une toile de fond permettant d’examiner les conditions et les situations spatiales des êtres vivants non humains d’un point de vue familier, c.-à-d. en tant que co-habitants de nos centres urbains et ruraux. À l’heure où la croissance exponentielle des populations urbaines, l’extinction des espèces et la perte de biodiversité semblent irréversibles, rendre visibles les animaux de Rome revient à leur donner une plate-forme qui les restitue dans l’imaginaire des architectes.”
À propos de Nathalie Kerschen
À l’issue d’un Master à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais et d’études de philosophie à l’Université Paris Sorbonne IV, Nathalie Kerschen a poursuivi son cursus universitaire à l’Université de McGill à Montréal. En novembre 2022, elle a soutenu sa thèse de doctorat au sein du département Histoire et Théorie de l’École d’Architecture Peter Guo-hua Fu sur le thème : « Reclaiming Nature in Computational Architectural Design: From Biology to Phenomenology». Outre sa formation académique, Nathalie a travaillé dans des agences d’architecture à l’international et exposé dans des centres d’arts contemporains tels le Casino – Forum d’Art Contemporain au Luxembourg ou l’ iMAL – Art Center for Digital Cultures & Technology à Bruxelles. En 2022, elle a commencé à enseigner des cours de théorie et de pratique de projet dans le département Design and Computation Arts à l’Université de Concordia à Montréal.
Tout au long de son parcours de recherche, Nathalie a pu bénéficier de nombreux soutiens financiers : de la bourse AFR par le Fonds national de la recherche du Luxembourg (2016-2020), de la bourse Schulich (2016) et de la bourse Meita (2016-2019) par l’Université de McGill, des bourses d’excellence pour diplômés de l’école d’architecture (2021) et pour l’achèvement de la thèse (2022) octroyé l’École d’Architecture Peter Guo-hua Fu.
En 2023, Kultur | lx poursuit sa série de cartes blanche en donnant à des artistes la possibilité de réinterpréter les valeurs et l’identité visuelle de Kultur | lx. Après une année où l’illustration a dominé notre page d’accueil avec des œuvres de Dirk Kesseler, Irina Moons et Keong-A Song, Kultur | lx initie un cycle autour de la vidéo qui débute avec une œuvre de l’artiste et réalisatrice luxembourgeoise Suzan Noesen.
« Je voulais faire une vidéo avec une métaphore gestuelle des activités entourant la culture et l’art – qu’il s’agisse de la fabrication, de la médiation, de la préservation, de la consommation, il s’agit d’essayer de saisir une essence qui est contenue dans une forme mais qui n’est jamais vraiment tangible. Ainsi, l’existence, la valeur et le plaisir de l’art et de la culture – l’esthétique – pourraient consister principalement à soutenir les pratiques, les tentatives, les tâtonnements imparfaits pour trouver quelque chose qui se cache derrière les sens. Le titre est un extrait du dialogue de mon œuvre récente OBSOLETE TERRAIN, sur un pommier avec ses grands symboles de conscience, de genèse – le début de la culture sédentaire – ou l’autodestruction de l’arbre par son hyper-productivité« , commente l’artiste.
Découvrez l’œuvre sur la page d’accueil de notre site web et sur nos réseaux sociaux. (Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram)
Suite au changement de statut de Kultur | lx en établissement public et après 18 mois de traitement des demandes d’aides et de discussion avec les porteurs de projets, nous avons opéré quelques changements aussi bien dans les dénominations des aides que dans la prise en charge de certains frais. Aucune aide ne disparaît, elles se transforment (un peu) !
Notamment :
- L’Aide à la participation aux foires et salons devient l’Aide aux exposants pour la participation aux foires et salons ;
- L’Aide à la diffusion devient l’Aide à la tournée et à la circulation des productions;
- L’Aide mobilité, recherche et développement de carrière devient l’Aide prospection, recherche et développement de carrière.
- L’Aide à l’édition et la Bourse traduction ont trois dates de dépôts dans l’année.
Un des plus gros changements est la fin des délais différents par type d’aide et la mise en place d’une date mensuelle de dépôt de dossier. Attention, il y a toujours des délais à respecter en fonction du délai de traitement de dossiers.
Le principe :
Les dates limites de soumission des projets pour l’année 2023 sont fixées comme suit :
- 19 mars 2023
- 23 avril 2023
- 21 mai 2023
- 25 juin 2023
- 23 juillet 2023
- 27 août 2023
- 01 octobre 2023
- 29 octobre 2023
- 03 décembre 2023
Les Comités internes et de sélection ont un délai de trois semaines pour statuer sur la demande à partir de la date limite de soumission (calendrier ci-dessus). Le projet soumis ne pourra pas débuter avant la fin du délai de réponse.
Par exemple :
Dépôt du 19 mars. Réponse au plus tard le 9 avril. Le projet ne peut débuter avant le 10 avril.
Dépôt du 23 avril. Réponse au plus tard le 14 mai Le projet ne peut débuter avant le 15 mai.
A noter :
Un dossier déposé entre le 20 mars (donc après le délai du 19 mars) et le 23 avril sera traité avec le dépôt du 23 avril, le projet ne pourra donc pas débuter avant le 15 mai comme dans l’exemple cité plus haut.
Nous restons à votre disposition pour vous aiguiller !
Avez-vous des questions par rapport aux changements ?
Inscrivez-vous à l’une de nos deux sessions |lx Q&A sessions qui auront lieu le mardi 7 février 2023 à 12h00 (en français) et à 13h00 (en anglais) via Zoom.
Inscrivez-vous ici :
Inscription – |lx Q&A session 12h00 (en français)
Inscription – |lx Q&A session 13h00 (en anglais)
La musique classique et le jazz luxembourgeois ont également trouvé leur place dans la presse internationale en 2022. Voici quelques impressions.
Maxime Bender Universal Sky, Fall & Rise, CamJazz
« À une époque où les compositions écrites par l’artiste lui-même relèvent plus de la norme que de l’exception, les morceaux se distinguent par le fait qu’ils ne placent pas le processus d’écriture au premier plan, mais constituent davantage une manière de transmettre un message musical fort et accessible. « Universal Sky » tisse un entrelacs de couleurs sonores allant d’échos impalpables et aériens à l’énergie pure de rythmes saccadés, créant un contraste parfait entre les quatre instruments. Maxime Bender s’avère être une mine d’or d’inspiration, de son et d’idées.” – Fränkische Zeitung
“(…) Autant de références-révérences qui ne font que renforcer cette odyssée rêveuse, mélancolique et solaire à la fois” – Jazz Magazine
Zala & Val Kravos, Piano Duet, Ars Productions
“Un beau disque, plein de vie et de vitalité” – Rodolphe Bruneau-Boulmier, En pistes!, France Musique
Un frère et une soeur, tous deux pianistes, présentent un disque de qualité, Piano Duet. Mozart et Schubert y tiennent le haut du pavé, mais les fantaisies de Françoise Choveaux s’y trouvent aussi. Ces deux garnements méritent une oreille attentive!” – Frédérick Casadesus, Le Club de Mediapart
“Avec le duo Zala et Val Kravos, une double étoile est née, et celle-ci continuera à briller pendant longtemps. Ce jeune duo a un grand potentiel, comme le prouve son premier CD.” – klassiekcentral.be
Francesco Tristano, on early music, Sony
“Dans la majorité de l’album, le percussif apparaît au premier plan, ainsi que le groove et le rythme, des composants de la musique ancienne que Francesco Tristano apprécie particulièrement.” – Rainer Baumgärtner , rbbkultur
“Le pianiste formé à la Juillard présente une interprétation solide de la musique ancienne : dans les mouvements agiles de type fugue (Prélude de la Suite anglaise n° 2 en la mineur de Bach), les voix s’enchevètrent comme les rouages d’une horloge.” – Thorsten Preuβ, BR Klassik
Sascha Ley, In Between, Jazzhaus Musik
“[Sascha Ley] crée un monde avec ses propres paramètres, basé principalement sur la sobriété et une exactitude dans l’expression. “In Between”: on atterrit en effet dans un monde intermédiaire, et c’est un endroit passionnant.” – Susanne Müller, Jazz Podium
“Avec son concept musical, Sascha Ley me semble être une personnalité se tenant à l’écart de la dite “scène jazz”, ce qui rend la chose intéressante, et pas seulement pour cette raison.” – Jazzfun.de
Pascal Schumacher, LUNA, Neue Meister
“Luna” est encore plus contemplatif et délicat, notamment parce que Schumacher a utilisé des baguettes plus douces qu’à l’habitude. Le Luxembourgeois superpose avec une grande sensibilité vibraphone, surfaces de synthétiseur et beats réduits, qui rappellent parfois des précurseurs de l’ambient comme Cluster. – Jan Paersch, JazzThing
Sabine Weyer & Dimitri Maslennikov, Brahms Connection, Quartz
“L’un des meilleurs albums pour violoncelle et piano que j’ai écoutés en 40 ans de critiques.” – Phil’s Classical Reviews
“Au total, Dimitri Maslennikov et Sabine Weyer montrent, malgré leurs propres différences dans le détail, une hauteur de vue commune entre ces chefs-d’oeuvre profondément romantiques, et ce de manière convaincante.” – Stefan Pieper, Orchester Graben
Gilles Grethen, State of mind, Double Moon
“Un album plein d’images lyriques, avec de beaux solos de guitare et de trompette, faisant preuve de clarté” – Jazzfun.de
Albena Petrovic, Dreamlover
“Il y a de belles choses dans cette partition d’Albena Petrovic.” – En Pistes contemporain! France Musique
Le spectacle Petit frère, écrit et mis en scène par Laure Roldàn et Gaëtan Vassart, a été choisi par un jury indépendant composé de personnalités du théâtre luxembourgeois et français pour représenter, avec le soutien financier du ministère de la Culture et de Kultur | lx, la création théâtrale francophone grand-ducale dans le cadre du Festival OFF d’Avignon 2023. La pièce sera jouée à la Caserne des pompiers, lieu de programmation de la Région Grand Est dans le cadre de sa convention avec le ministère de la Culture du Luxembourg. La manifestation se déroulera cette année du 7 au 29 juillet.
Le jury était composé de Serge Basso de March (auteur et poète), Pablo Chimienti (chargé de communication et des relations publiques à la THEATER FEDERATIOUN), Godefroy Gordet (journaliste, auteur, metteur en scène et président du collectif d’auteur.e.s dramatiques transfrontalier Le Gueuloir), Lee Fou Messica (directrice artistique de l’Espace Bernard-Marie Koltès – scène conventionnée d’intérêt national à Metz et coprésidente du réseau Quint’Est) et Ian De Toffoli (auteur et metteur en scène lauréat de la sélection luxembourgeoise au Festival OFF d’Avignon en 2022).
La candidature de Laure Roldàn a répondu aux attentes du jury en termes de qualité artistique, d’adaptation aux contraintes avignonnaises et de potentiel de diffusion, soulignant dans ses délibérations la sensibilité dont le spectacle est porteur, proposant une belle forme de cabaret-théâtre oscillant justement entre éléments dramatiques et narratifs à portée biographique et historique.
Au-delà de l’hommage réussi à Charles Aznavour, de la narration émouvante d’une vie, Petit Frère propose également une réflexion pertinente sur l’amour fraternel, sur la création artistique, sur la vie de bohème, sur la migration, sur l’intégration.
Produite par la compagnie de Laure Roldàn, Cie Juana La Loca, et la compagnie de Gaëtan Vassart, Cie La ronde de nuit, et coproduite par le collectif Bombyx, avec le soutien des Théâtres de la Ville de Luxembourg dans le cadre de la résidence de fin de création « Capucins Libre », la pièce est une adaptation du livre éponyme de Aïda Aznavour-Garvarentz, sœur de Charles Aznavour, qui raconte les pérégrinations des Aznavourian, véritable saga familiale qui traverse la grande histoire du XXe siècle avec, au premier plan, Charles. Laure Roldán et Gaëtan Vassart s’emparent de ce texte, et avec brio mettent en scène le génocide arménien, l’exil des parents Aznavourian, la pauvreté à Paris, l’occupation nazie et la relation décisive de Charles avec Édith Piaf avant la conquête du music-hall. La pièce retrace à travers ce parcours singulier l’histoire de l’intégration dans un pays, par la langue et à force de talent et de volonté. Car si le destin de Charles Aznavour touche à l’universel, c’est qu’il porte en lui le chant de l’exil.
À propos de la Compagnie Juana la loca
La compagnie Juana la loca est une compagnie luxembourgeoise de théâtre, tournée vers la création de spectacles de théâtre vivant. Elle est fondée en 2018, par Laure Roldàn. La Compagnie Juana la loca s’intéresse à la thématique de l’exil et de l’appropriation d’une culture par la langue. Elle travaille en particulier aux adaptations de textes et matériaux a priori non théâtraux et s’intéresse à l’espace urbain et aux mises en scène participatives. Petit frère – la grande histoire Aznavour est la première création de la compagnie. Suivra Les bancs publics, un itinéraire urbain inventé, performance musicale et poétique, dressant un portrait intime, historique et musical de la ville de Luxembourg par le biais d’un parcours déambulatoire. Sa prochaine création, Les murs parlent, autour des graffitis, des traces et des cicatrices d’une ville sera une co-production entre le Liban (Hammana Artists House), la France (St Ouen sur scène) et le Luxembourg (KulturFabrik), avec le soutien de la Commission Internationale du Théâtre Francophone et de Kultur | lx – Arts Council Luxembourg.
À propos de Laure Roldàn
De nationalité franco-espagnole et luxembourgeoise, Laure Roldàn est formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Au théâtre, elle a joué, entre autres, sous la direction de Muriel Mayette, Hélène Vincent, Arthur Nauzyciel, Christian Benedetti, Silviu Purcarete, Vincent Goethals, Carole Lorang, Laura Schroeder, Laurent Contamin, Matthew Lenton, Myriam Muller, Pascale Noé-Adam, Laurent Guttman, Fabio Godinho, Yann Colette, Jean Boillot et Frederic Maragnani. Au cinéma, elle tourne avec Jean-Michel Ribes, Jean-Paul Civeyrac, Artus de Penguern, Pascal Bonitzer, Catherine Castel. En 2011, elle met en scène Voilà donc le Monde ! d’après Illusions Perdues de Balzac au théâtre 13. Elle présente Dolce inferno, une adaptation inspirée de la Dolce Vita de Fellini au Grand Théâtre de Luxembourg dans le cadre du Talent LAB. Elle a été l’assistante d’Yves Beaunesne sur Ruy Blas de Victor Hugo et de Calixto Bieito au Repertory Theater de Birmingham pour le spectacle the string quartet’s guide to sex and anxiety. Elle est la collaboratrice artistique de Gaëtan Vassart sur Anna Karenine – les bals où je m’amuse n’existent plus pour moi au théâtre de la Tempête avec Golshifteh Farahni dans le rôle-titre. Elle crée Petit frère, la grande histoire Aznavour d’après Aïda Aznavour dans le cadre de Capucins Libre qui sera repris en tournée en France et en Arménie. Elle co-signe la mise en scène de La rue des fleurs n’existe pas aux côtés d’Aude-Laurence Biver et Christine Muller pour le Talent Lab goes city au Grand Théâtre de Luxembourg en septembre 2020. Au printemps 2021, elle assure la conception, l’écriture et la mise en scène d’une performance itinérante, musicale et poétique autour des lieux emblématiques de la ville : Les bancs publics en collaboration avec l’auteur – compositeur Camille Rocailleux. En 2021, elle écrit avec Gaëtan Vassart un court métrage 1 heure 30 et un long métrage Love en cours de production. Elle participe en octobre 2021 à la pépinière de projets de la Commission Internationale du Théâtre Francophone qui s’est tenue au Liban, à Hammana où elle rencontre des artistes de la francophonie avec lesquels elle noue des liens artistiques forts.
À propos de Gaëtan Vassart
Auteur, metteur en scène et comédien né à Bruxelles en 1978, et vivant entre Paris et Bastogne, Gaëtan Vassart se forme à l’INSAS en section mise en scène, puis intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2001. Il a notamment joué au théâtre sous la direction de Philippe Adrien, Bernard Sobel, Eric Ruf, Gérard Desarthe, Michel Didym ou Joël Jouanneau, Laura Shroeder des textes de Handke, Ostrovski, Shakespeare, Valetti, Olecha, Gombrowicz. Au cinéma, il joue sous la direction de Jean-Xavier de Lestrade, Laurent Herbiet, et Pierre Schoeller (L’Exercice de l’Etat). Gaëtan Vassart signe plusieurs albums de musique avant de se lancer dans l’écriture de théâtre. Il écrit et met en scène Toni M. (texte qui reçoit l’Aide à la création du CNT et une résidence à la Chartreuse), présenté au Théâtre des Halles d’Avignon ; Peau d’Ourse d’après le conte italien du Pentamerone, à la Maison de Radio France avec Anne Alvaro ; Danseuse (Encouragements du CnT) créé à la Comédie de Picardie. En 2015, il adapte Anna Karénine – les bals où on s’amuse n’existent plus pour moi, première adaptation théâtrale en France du roman de Tolstoï, qu’il met en scène au Théâtre de la Tempête en 2016, avec Golshifteh Farahani dans le rôle-titre. La même année, Gaëtan Vassart écrit avec Jean-Claude Carrière une adaptation scénique du roman Elle joue de Nahal Tajadod. En 2018, il met en scène Mademoiselle Julie de Strindberg à la Comédie de Picardie, en coproduction avec la Scène nationale d’Albi. La même année, il met en scène Home, partie1 de Naghmeh Samini au Théâtre Aftab Hall, Fajr International Festival Théâtre de Téhéran, en partenariat avec le Service Culturel de l’Ambassade de France à Téhéran. En 2019, il met en scène Bérénice de Jean Racine à la Manufacture des Oeillets, du Théâtre des Quartiers d’Ivry, Centre Dramatique National du Val-de-Marne, en coproduction avec le Théâtre du Jeu de Paume d’Aix- en-Provence, avec Valérie Dréville dans le rôle-titre ; en 2022, L’art de perdre, d’après le roman d’Alice Zeniter au 11 Avignon.