Ce printemps, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg donne à découvrir la diversité du paysage littéraire et éditorial luxembourgeois avec des stands nationaux à la Foire du livre de Bruxelles et la Foire du livre de Leipzig.

C’est la première fois que Kultur | lx – Arts Council Luxembourg organise une présence nationale sur ces deux évènements majeurs.

Du 30 mars au 2 avril 2023, 4 maisons d’éditions luxembourgeoises (Capybarabooks, Hydre Edition, Kiwi E.L.G et Passa Parola Editions) ont souhaité profiter de l’opportunité de se présenter à la Foire du Livre de Bruxelles avec leurs nouveautés francophones en littérature et ouvrages de non-fiction et jeunesse (stand « livres du Luxembourg – n°209).

A la foire du livre de Leipzig, seconde foire la plus importante sur le territoire allemand qui se tiendra du 27 au 30 avril, 6 maisons d’édition luxembourgeoises (Black Fountain Press, Capybarabooks, Editions Guy Binsfeld, Hydre Editions, Kremart Editions, Point Nemo Publishing) présenteront quant à elles, leurs nouvelles parutions du printemps.

Ces rendez-vous sont non seulement un outil essentiel pour contribuer à la circulation des œuvres et des auteur.e.s du Luxembourg, favorisé par l’organisation de lectures et de présentation des auteur.e.s lors de ces présences, mais également une formidable plateforme de rencontre et d’échanges non seulement entre professionnel.le.s, mais également avec le grand public, invité à découvrir les auteurs luxembourgeois et la diversité du secteur du livre luxembourgeois :

Afin de promouvoir les éditeur.rice.s et auteur.e.s présent.e.s sur ces foires auprès d’un plus large lectorat sensible au phénomène des bookstagram, Kultur | lx a développé un nouveau format de vidéos à voir à partir du 15 mars sur Instagram uniquement.

Dans le cadre de ses missions de promotion et de diffusion des artistes luxembourgeois.e.s, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg assurera pour la seconde année consécutive une présence au salon professionnel jazzahead! à Brême, Allemagne.

Cette présence se fera au travers d’un stand, qui permettra à l’ensemble des acteur.ice.s de la scène jazz luxembourgeoise d’aller à la rencontre des professionnel.le.s internationaux.ales présents chaque année à ce rendez-vous primordial pour le jazz.

En 2022, jazzahead! a rassemblé 2700 participants venant de 55 pays différents. Plateforme centrale du secteur du jazz ayant lieu à Brême chaque année, c’est un événement qui donne lieu au networking formel et informel, à des showcases, et des conférences. En 2022, première année où le Luxembourg a présenté un stand d’envergure nationale à jazzahead!, ce sont 14 personnes de la scène jazz grand-ducale (artistes, agent.e.s, programmateur.trice.s) qui se sont déplacées et sont allées à la rencontre des professionnel.le.s internationaux.les présents à la foire.

Afin de permettre aux artistes et professionnel.le.s indépendants de se rendre à ce salon et d’étendre leur réseau, Kultur | lx offre un soutien financier.

Rendez-vous au stand 6B31 ! – plus d’informations à suivre..

Kultur | lx – Arts Council Luxembourg, en collaboration avec le service culturel de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Berlin, offre à un.e chorégraphe implanté.e sur le territoire luxembourgeois une résidence de recherche et de production chorégraphique d’une durée de six semaines aux Uferstudios Berlin, sur base d’appel à candidatures. Cette résidence à l’étranger encourage les chorégraphes à s’immerger dans le milieu artistique berlinois et favorise la mise en réseau avec la scène artistique locale, contribuant à long terme au développement de leur parcours professionnel.

Le jury, composé de Ainhoa Achutegui (neimënster), Mathis Junet (TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois), Jérôme Konen (Kinneksbond, Centre Culturel Mamer) et Saeed Hani (chorégraphe et lauréat 2022) a analysé les candidatures reçues et a transmis ses recommandations aux Uferstudios. À l’issue du processus de sélection, c’est la candidature d’Anne-Mareike Hess qui a été retenue par la direction des Uferstudios Berlin.

 

Anne-Mareike Hess

Déclaration des Uferstudios

Simone Willeit, directrice des Uferstudios, s’est réjouie de la qualité des candidatures transmises par le Jury. Connaissant et appréciant le travail d’Anne-Mareike Hess, Simone Willeit a été convaincue par le projet de résidence de la chorégraphe luxembourgeoise et a particulièrement souligné son intention de collaborer et interagir avec de nombreux artistes dans le cadre de cette résidence. Anne-Mareike Hess connaît depuis longtemps le travail des Uferstudios et a notamment, ces dernières années, accompagné les artistes luxembourgeois qui s’y trouvaient en résidence. Il ne fait aucun doute que cette période de recherche renforcera son ancrage dans la scène artistique berlinoise.


Biographie

Anne-Mareike Hess (DE/LU) travaille en tant que chorégraphe et interprète. Formée au Conservatoire de Luxembourg, elle a poursuivi ses études au HfMDK de Francfort-sur-le-Main et au HZT Inter-University Center for Dance de Berlin. En tant qu’interprète, elle a travaillé avec des chorégraphes tels que William Forsythe (Human Writes), Eeva Muilu, Rosalind Goldberg (MIT and Jump with me), Ingri Fiksdal (Cosmic body) et Antje Velsinger (PERFORM !), avec lesquels elle s’est produite dans un certain nombre de lieux prestigieux à travers le monde.

Les œuvres d’Anne-Mareike ont été présentées dans de nombreux lieux et festivals en Europe. Cela inclut : I believe that we are having a dialogue, Tanzwut et Synchronization in process. Warrior, son premier solo (2018), a été sélectionné par Aerowaves Twenty20. En 2021, elle a présenté en première le projet de téléphone en tête-à-tête Through the wire et le nouveau solo Dreamer.

Pendant de nombreuses années, Anne-Mareike a travaillé en étroite collaboration avec TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois (LU) et Skogen (SE). Depuis 2016, elle est artiste associée à Weld à Stockholm (SE). En 2017-2019, elle a été soutenue par le réseau Grand Luxe avant de devenir artiste associée à neimënster (LU) en 2020-2023.

En 2012, Anne-Mareike a reçu le prix pour les artistes émergents de la « Stiftung zur Förderung junger Talente » avant d’être récompensée par le « Danzpraïs » du Ministère de la Culture du Luxembourg en 2015.

Anne-Mareike Hess au sujet de la résidence : « Ma motivation pour postuler à cette résidence est mon désir profond d’avoir du temps créatif à Berlin pour, en dehors de tout contexte de production, approfondir et élargir mon langage et ma pratique chorégraphiques et me plonger dans cette nouvelle recherche autour du sujet du « portrait ». Uferstudios est un lieu dynamique où de nombreux artistes travaillent et se croisent et où des performances et des festivals ont lieu fréquemment. Cette résidence sera l’occasion pour moi d’entrer enfin en contact avec de grands artistes et collègues basés à Berlin et de les inviter à me rejoindre dans le studio. »

 

Suite à l’appel à candidatures pour la Résidence de recherche et de création à la Künstlerhaus Bethanien de Berlin en 2023, 5 projets ont été reçus. Le Jury s’est réuni en deux temps, à Luxembourg le 28 novembre, et à Berlin, le 30 novembre. Il a salué la qualité des dossiers et des projets remis. Le jury du premier tour était composé de Clément Minghetti (Mudam – Luxembourg) ; Claudine Hemmer (ministère de la Culture) ; Lisa Kohl (Lauréate 2022), tandis que le Jury du second tour était composé de personnalités qualifiées choisies par la Künstlerhaus Bethanien.

Le Jury a décidé d’attribuer la résidence à l’artiste Yann Annicchiarico pour son projet de recherche “Mitdenken – Von Berberaffen und Kletten im Atelier”.


Déclaration du jury
Le jury a été particulièrement sensible à l’énergie déployée par l’artiste pour nourrir son travail de recherches personnelles. La complexité du propos qui explore l’altérité radicale en passant par des seuils cognitifs s’est encore étoffée à travers le projet soumis. Sa démarche suit cette fois le fil ténu qui sépare artificiellement l’homme de l’animal, la nature et la culture. En passant par le sensible, il ouvre une voie à la perception de phénomènes inaccessibles à la pensée cartésienne. Mais il fait cette fois intervenir une géographie et des thèmes plus intimes et personnels. Le Jury de la Künstlerhaus Bethanien a tenu à souligner les points suivants :

Selon nous, l’artiste représente l’approche esthétique la plus diversifiée entre art / recherche et magie. En s’intéressant à la relation entre l’humain et le non-humain, il est en prise directe avec les problématiques les plus actuelles. Il nous semble donc très contemporain dans le meilleur sens du terme.

 

Le projet (extrait du dossier de candidature)
“Mon travail vise à intégrer les modes de vie des autres êtres vivants dans la pensée humaine. Il vise à abolir la séparation artificielle entre nature et culture. Dans ce contexte, je suis avec grand intérêt les courants de pensée de l’anthropologie non humaine de la dernière décennie. Le corpus d’œuvres présenté dans mon portfolio a commencé par une rencontre fortuite au cours de laquelle un papillon de nuit s’est introduit dans l’une de mes sculptures et a laissé des traces de sa présence. En tant qu’êtres volants et nocturnes, la nature biologique des papillons de nuit présente des façons radicalement différentes d’exister et de percevoir le monde par rapport aux nôtres. Mon petit univers humain s’est enrichi d’une rencontre fortuite avec un insecte. Une autre partie importante de mon travail s’intéresse à la façon dont l’architecture, à travers la ville moderne, structure notre pensée humaine et est sans doute à l’origine de cette division artificielle entre la nature et le monde, entre nature et culture.”

 

À propos de Yann Annicchiarico
Yann Annicchiarico (1983, Luxembourg) a présenté des expositions personnelles au KIT – Kunst im Tunnel à Düsseldorf (2020), à Nosbaum Reding Projects à Luxembourg (2019) et au Centre des Arts Pluriels à Ettelbruck (2018) ainsi que des expositions collectives au MUDAM – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg (2021) et au Museo Archeologico del Chianti Senese en Italie (2019). Il est artiste-chercheur associé au groupe ACTH – Art Contemporain et Temps de l’Histoire, en partenariat avec l’École des Beaux-Arts de Lyon depuis 2011. Il a effectué des résidences d’artiste à la Fonderie Darling à Montréal (2019) et à la Villa Médicis, Académie de France à Rome (2015). L’artiste a reçu la bourse Francis-André en 2020 pour sa première exposition monographique en institution publique présentée au KIT – Kunst im Tunnel à Düsseldorf. Son travail a été choisi pour le programme New Positions de l’Art Cologne en 2019. En 2022, il a reçu la Bourse publication et documentation d’artistes de Kultur | lx pour son livre “De Papillons de nuit et de l’échelle de Muybridge”. Il vit et travaille à Luxembourg.

 

Kultur | lx – Arts Council Luxembourg, en partenariat avec les Lëtzebuerger Bicherfrënn – Les Amis du Livre a.s.b.l. et en collaboration avec le Centre national de littérature, offre sur base d’appel à candidatures aux auteurs une résidence d’une durée de 2 mois au Literarisches Colloquium à Berlin (LCB), assortie d’une bourse. Forum de réflexion, atelier d’expérimentation et pépinière de talents, cette institution littéraire de grande renommée internationale organise entre autres des lectures, des séminaires et des rencontres littéraires.

Le jury, composé de Christiane Krier (Lëtzebuerger Bicherfrënn), Frank Hansen (Lëtzebuerger Bicherfrënn), Ludivine Jehin (Centre national de littérature), Sébastian Thiltges (Université du Luxembourg) et Nora Wagener (auteure, lauréate luxembourgeoise) a analysé les candidatures reçues et a transmis ses recommandations au LCB. À l’issue du processus de sélection, c’est la candidature de Jeff Schinker qui a été retenue.


Statement du jury
Jeff Schinker est un auteur actif et prolifique. Sa création littéraire est très ancrée dans la scène littéraire et culturelle luxembourgeoise. Avec un grand nombre de publications, l’auteur montre son goût pour l’expérimentation et son ouverture à la nouveauté. En 2016 déjà, il avait profité d’une résidence d’auteur au Literarisches Colloquium Berlin dans le cadre d’une bourse de démarrage de l’Œuvre de la Grande-Duchesse Charlotte, où il avait pu nouer de nouveaux contacts importants et découvrir la scène littéraire et le secteur du livre berlinois.

Le jury a apprécié à l’unanimité la qualité de la recherche et de l’argumentation du projet littéraire de Jeff Schinker. Son projet aborde un sujet encore peu traité dans la littérature luxembourgeoise : les histoires d’émigration. Pour Jeff Schinker, la résidence au Literarisches Colloquium Berlin est non seulement particulièrement pertinente pour ses recherches, mais signifie également une étape importante dans sa carrière et pour son développement en tant qu’auteur.

Le Jury se félicite de cette résidence qui contribue à la circulation et au développement des auteurs et de la littérature du Luxembourg.

 

Biographie de l’auteur
Après une enfance riche en anecdotes dont il se souvient à peine, Jeff Schinker, né en 1985, passe l’âge ingrat de l’adolescence en dévorant des livres par pelletées, endommageant de ce fait légèrement son système digestif. Il déménage ensuite à Paris, où il se lance dans des études universitaires interminables, qu’une thèse en littératures comparées viendra couronner un jour, si jamais il décide de s’y consacrer à nouveau. Il mène, dans la capitale française, le genre de vie dissipée annonciatrice d’une carrière d’écrivain. Ne manquent plus que les premiers textes, qu’il écrit dans son studio et qui sont tellement mauvais qu’il ne se trouve même pas de Max Brod à s’en approcher pour les offrir à quelque cheminée. L’écrivain s’exerce et persiste, comme en témoigne sa participation aux Fragments 3973 chez Hydre Éditions en 2013. Après la publication de Retrouvailles en 2015, toujours chez ce même éditeur, les choses s’emballent. Ne pouvant vivre de sa plume malgré le succès fou rencontré avec son premier texte (rien qu’en 2022, il semble que l’éditeur en ait écoulé deux), il se lance dans le journalisme et devient responsable des pages culturelles du Tageblatt. Après diverses publications dans des anthologies françaises et anglophones, il revient avec Sabotage, un projet mégalomaniaque écrit en quatre langues, voué à l’échec commercial, mais sélectionné sur les shortlists du prix Servais, du Lëtzebuerger Buchpräis et du European Prize for Literature. En dehors de ces deux boulots, il organise des soirées de lecture qui sont à l’image de ses livres, donc un peu déjantées. Après avoir remis à son éditeur le manuscrit de Ma Vie sous les tentes, qui sera à nouveau shortlisté pour le prix Servais, il s’évanouit dans la nature, désillusionné par le monde en général et le microcosme littéraire en particulier. Selon une de ces rumeurs tenaces qui circulent dans le milieu culturel du pays, il serait en train de travailler sur un quatrième roman dont on ne sait pas encore grand-chose, sauf qu’il comportera à nouveau des phrases trop longues.

 

La résidence au LCB est rendue possible grâce à une dotation des Lëtzebuerger Bicherfrënn – Les Amis du Livre a.s.b.l., qui soulignent leur soutien en faveur du Livre : ainsi, une partie du produit résultant de la vente de livres de seconde main, par les bénévoles des Lëtzebuerger Bicherfrënn, profitera à la production littéraire luxembourgeoise.

L’auteur récipiendaire de la bourse s’engage également à rédiger une « Bourglënster Ried » qui sera publiée sous forme de livret, en série limitée, soutenu et co-édité par le Centre national de littérature.

Du 19 au 23 octobre, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg était présent à la 74e édition de la Foire du livre de Francfort avec un stand national « Books from Luxembourg ». Ce stand réunissait 10 maisons d’édition luxembourgeoises (Black Fountain Press, capybarabooks, Editions Guy Binsfeld, Editions Schortgen, Ernster Editions, Hydre Éditions, KIWI E.L.G., Kremart Edition, PassaParola Editions, PersPektiv Editions) qui proposaient 37 publications en fiction, non-fiction et livres jeunesse dans 5 langues originales : luxembourgeois, français, allemand, anglais, italien.

“Translate, Transfer, Transform”

Le 20 octobre, la ministre luxembourgeoise de la Culture, Madame Sam Tanson, a visité la Foire du livre de Francfort ainsi que le stand « Books From Luxembourg ». En marge de la foire, un événement de networking a été organisé invitant aux échanges entre la scène luxembourgeois et les professionnels internationaux.

À l’occasion de cet événement de réseautage, Sam Tanson a commenté le thème de l’édition 2022 de la foire : « les contours du paysage littéraire luxembourgeois pourraient être définis par les mots suivants : dynamique, diversifié, multilingue. Et c’est ainsi que le Luxembourg s’inscrit pleinement dans le thème de la Foire du livre de Francfort 2022. Au Luxembourg aussi, les traductions et la médiation des auteurs luxembourgeois à l’étranger sont au centre des préoccupations. »

Le stand « Books from Luxembourg », réalisé par Studio Polenta et intégrant une oeuvre de l’illustrateur Marc Angel, était un point de rencontre permettant aux éditeurs luxembourgeois de nouer de nouveaux contacts, d’échanger et de dialoguer avec des professionnels internationaux du secteur du livre, présenter leur programme éditorial et leurs auteurs et planifier de nouveaux projets.

La littérature luxembourgeoise était présente également en dehors du stand : Tullio Forgiarini, lauréat du European Union Prize for Literature en 2013, participait à une table ronde autour de la promotion des livres, ainsi que sur le travail d’écriture, d’illustration et de traduction des histoires.
Sur la Leseinsel der unabhängigen Verlage, organisée par la Kurt Wolff Stiftung, l’auteur luxembourgeois Bernd Marcel Gönner a lu des poèmes de son dernier ouvrage « Großes Rasenstück » publié par KILLROY media Verlag avec le soutien de Kultur | lx à travers une aide à l’édition.

Du 21 au 24 septembre 2022, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg s’est rendu au Reeperbahn Festival pour la première fois depuis sa création, poursuivant la célèbre série de showcase et de networking du vendredi soir du Luxembourg (une ancienne initiative de music:LX pour le secteur Pop/Rock/Electro). L’événement rebaptisé « |lx finest – Sounds from Luxembourg » a accueilli les artistes luxembourgeois, Francis of Delirium, TUYS et The Ferocious Few, au HÄKKEN le vendredi 23 septembre.

Le coup d’envoi du Festival a été donné le jeudi 22 septembre avec The Ferocious Few lors d’une session nocturne du N-Joy Bus à proximité de la célèbre Spielbudenplatz de Reeperbahn, organisée par la radio NDR. Un évènement de networking, organisé par Kultur | lx a réunit plus de 240 délégués inscrits, dont une petite délégation luxembourgeoise composée de pros de den Atelier, Rotondes, BEAST et Unison Studios.

Les trois groupes ont joué devant une salle comble de délégués et de fans locaux, témoin de la vitalité et de l’attractivité de la scène musicale luxembourgeoise dans un contexte tel que Reeperbahn.

Pour clôturer cette semaine de festival, Francis of Delirium, programmé dans le line-up officiel dans le cadre de sa nomination à Music Moves Europe (et de son look ESNS Exchange), est monté sur la scène du Molotow. Il s’agissait de la dernière date du groupe après leur tournée européenne et britannique en première partie de Soccer Mommy.

 

Du 19 au 23 octobre, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg invite à explorer le territoire de la création littéraire luxembourgeoise sur un stand national à la Foire du Livre à Francfort (Allemagne).

Le rendez-vous de Francfort est non seulement une étape importante pour poser les jalons de futures collaborations entre professionnel.le.s du secteur du livre luxembourgeois et international, mais aussi un outil essentiel pour contribuer à la circulation des œuvres et des auteur.e.s du Luxembourg.

Après une version allégée en raison de la crise sanitaire de 2021 qui a accueilli 73 500 visiteurs, la Foire du Livre à Francfort offre, cette année, un espace d’échange unique entre professionnel.le.s du secteur. Le stand « Books from Luxembourg » (stand Nr. G26 / Halle 3.1), réunit 10 maisons d’édition (Black Fountain Press, capybarabooks, Editions Guy Binsfeld, Editions Schortgen, Ernster Editions, Hydre Éditions, KIWI E.L.G., Kremart Edition, PassaParola Editions, PersPektiv Editions) qui proposent 37 publications en fiction, non-fiction et livres jeunesse dans une des 5 langues originales représentées : allemand, anglais, français, italien, luxembourgeois.

Ces quelques chiffres dessinent les contours du paysage littéraire luxembourgeois : dynamique, divers, plurilingue. Ainsi le Luxembourg s’inscrit pleinement dans la thématique de la Foire du Livre de Francfort 2022 : « Translate. Transfer. Transform. »

Ce stand, ainsi qu’un évènement de networking organisé en marge de la Foire le 20 octobre, seront des points de rendez-vous incontournable pour l’ensemble des éditeur.rice.s de la scène luxembourgeoise qui auront ainsi l’opportunité de nouer des contacts, échanger, dialoguer avec des professionnel.le.s internationaux.ales et présenter leurs auteur.e.s.

En amont de la foire, Kultur| lx organise pour les éditeurs différents ateliers de préparation afin de les accompagner dans la prise de rendez-vous et l’élargissement de leur réseau.

Enfin, l’Ambassade de Berlin accueillera une soirée littéraire „Literatur de Lux(e)“ le 13 octobre en présence d’Elise Schmit et Nora Wagener (modération Jeff Thoss).

La Künstlerhaus Bethanien ouvre ses portes du 30 septembre au 23 octobre (vernissage le 29 septembre à 19h00) pour une exposition collective présentant le travail de 5 de ses résidents : François Lemieux (Canada/Québec), Lisa Kohl (Luxembourg), Nicole Rafiki (Norvège), Yun-Pei Hsiung (Taïwan) et Thomas Schmahl (France).

Zoom sur le travail de Lisa Kohl, lauréate 2022 de l’appel à candidatures offert par Kultur | lx, en résidence depuis le 01 juillet jusqu’au 31 décembre.

L’œuvre de Lisa Kohl (née en 1988 au Luxembourg) peut être compris comme un conglomérat de médias numériques numériques, d’installations, de recherches sur le terrain documentation, mise en scène et narration. Ses recherches artistiques tournent autour de l’éphémère, l’absent et l’imaginaire. Les phénomènes esthétiques d’absence, de migration et la situation jouent un rôle central dans son travail. Dans le champ de tension entre la présence matérielle et les événements réels d’une part, et le domaine du possible, du fictif et de l’invisible, elle trouve des possibilités artistiques quasi infinies pour fusionner les deux instances en simulations.

La vidéo THE GAME (Bihać | Bosnian-Croatian Border | 2022) met en lumière les luttes des migrants à travers l’esthétique du jeu. Les voies d’évasion sont montrées sur un smartphone du point de vue d’un jeune Afghan. Le site l’appareil rappelle une console de jeu VR. Dans voix off, on peut entendre le protagoniste décrivant les différentes formes d’évasion et de d’évasion et de repli qu’il a personnellement expérimentées. Un sentiment subtil de menace et de tension est sous-entendu dans son récit.

La série photographique BLINDSPOT (Bihać | Frontière bosno-croate | Calais | France | 2022) incarne métaphoriquement la présence de l’absent et la visibilité de l’invisible. Les éléments qu’elle représente, tels que l’abri, le tapis du mihrab et le moulage du corps, font symboliquement allusion à la notion de refuge et à l’appropriation d’espaces anonymes de vie et de prière. L’ambiance sacrée renvoie ici à la croyance et à l’espoir en relation avec l’identité et l’étrangeté, l’intimité et le manque de foyer.

La série HALIDOM (Îles Canaries | Espagne-Afrique du Nord | 2022) représente la sainteté à un niveau iconographique – comme une métaphore picturale de la vie et de la mort, de la présence et de l’absence, de la limitation et de l’étendue, de la hauteur et de l’abîme. Les figures sculpturales dans les régions arides et les zones frontalières deviennent des monuments symboliques et des représentants de l’invisible. Le voile est synonyme de dissimulation, de protection et de camouflage. Le site relief et les plis du tissu suggèrent des notions de divinité de divinité, d’héroïsme et d’inviolabilité. Cette série nous confronte à des espaces de transition – une allégorie de l’aspiration à la liberté et à la rédemption.

L’installation vidéo ACROSS (2022), créée pendant le séjour de l’artiste à Künstlerhaus Bethanien, nous confronte à une architecture de fenêtre brutaliste et à la vue d’un vaste ciel bordé de grappes de nuages en voie de dissolution. Le béton et l’air – ces deux matériaux ne pourraient pas être plus différents et pourtant, ils forment ici une entité harmonieuse qui évoque d’innombrables images, des Annonciations médiévales aux représentations de fenêtres du romantisme allemand, en passant par des scènes de films célèbres. romantisme allemand et des scènes de films célèbres. Toutes ces images Elles ont toutes un point commun : la fenêtre sert (de diverses manières) de seuil entre ce monde et le nôtre. sert (de diverses manières) de seuil entre ce monde et l’au-delà, qui non seulement sépare les deux mais établit également un contact entre eux. entre eux. L’œuvre d’art a été créée en collaboration avec le concepteur sonore Sören Schenk.

EXHIBITION SPACES
Kottbusser Straße 10
10999 Berlin
Entrée gratuite du mardi au dimanche de 14h00 à 19h00

 

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Du 31 août au 3 septembre, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg et le TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois ont présenté la richesse et la diversité de la scène de la danse contemporaine luxembourgeoise sur un stand national à Düsseldorf (Allemagne) dans le cadre de l’internationale tanzmesse nrw 2022.

Pour chaque partenaire et participant cette édition de la tanzmesse eu un vent de renouveau. Tous ont découvert un nouveau design des espaces et un format de programme qui laissaient la part belle aux discussions, à l’écoute, aux spectacles, à la présentation de nouveaux projets dans le but de nouer de nouveaux contacts et de renforcer ceux existants.

Ce ne sont pas moins de 7 compagnies luxembourgeoises, composées des chorégraphes Catarina Barbosa et Baptiste Hilbert (AWA As We Are), Sarah Baltzinger, Jill Crovisier, Anne-Mareike Hess, Elisabeth Schilling, Simone Mousset et Léa Tirabasso, ainsi que leur entourage professionnel, qui ont pu ainsi participer à la plus importante rencontre mondiale dédiée à la danse contemporaine et ont pu établir des rendez-vous avec 146 professionnel.le.s du secteur.

Les diverses rencontres, spontanées ou prévues, rendues possibles par la tanzmesse, ont ainsi permis de faire connaître les projets en cours et à venir des artistes luxembourgeois aux plus de 1 300 professionnels présents au salon. Ces échanges en présentiel tant attendus depuis 4 ans, en raison de l’annulation de la précédente édition en 2020, n’auront pas manqué de nourrir les perspectives de diffusion des artistes et de collaboration internationale des institutions du Luxembourg après 2 saisons marquées par la Covid.

Pour Elisabeth Schilling, qui participe pour la première fois à la foire : «la tanzmesse a été un événement de réseautage extrêmement important, qui m’a permis – surtout après la période Corona – de reprendre d’anciens contacts et d’en établir de nouveaux. En plus des discussions pour vendre des productions, j’ai trouvé le partage d’expériences au sein de la production artistique dans différents contextes nationaux très enrichissant et inspirant. Ce fut également un grand plaisir pour moi de visiter la tanzmesse avec mes collègues et, en tant que délégation luxembourgeoise, de pouvoir représenter les diverses créations de notre scène dans un contexte international. »

Kultur | lx et le TROIS C-L s’attacheront dans les mois à venir à suivre le développement des discussions initiées à la tanzmesse par les compagnies invitées et à proposer d’autres temps de rencontre avec les scènes internationales pour la promotion, la visibilité et la diffusion de la création luxembourgeoise.