Dans le cadre de ces missions de promotion et de diffusion de la culture luxembourgeoise, Kultur | lx a organisé en partenariat avec l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station, deux soirées de présentation des musiciens jazz luxembourgeois introduits sur la scène internationale. Par ces |lx jazz nights, Kultur | lx souhaite se rapprocher de l’écosystème musical d’un territoire donné et de ses professionnels pour faciliter l’export des artistes luxembourgeois. Retour sur ces deux belles soirées.

Les |lx jazz nights ont donné à voir Reis/Demuth/Wiltgen et Claire Parsons le 12 novembre, puis le Arthur Possing Quartet et le Michel Meis Quartet le 13 novembre. Face à une Jazz Station sold-out le vendredi, remplie d’un public enthousiaste, chaque artiste a pu présenter des extraits de leurs derniers albums.

Le Trio Reis/Demuth/Wiltgen (Michel Reis, piano, Marc Demuth, contrebasse, Paul Wiltgen, batterie) a montré une fois de plus l’étendue de son talent d’interprétation musicale au travers des compositions issues de Sly, sorti en 2021 (Cam Jazz).

« Le rôle du contrebassiste Marc Demuth, qui a un très bel élan dans son jeu et qui ne cesse d’entraîner le trio, était particulièrement frappant. Soit en complétant mélodieusement les lignes de piano, soit en poussant Reis et Wiltgen à donner un peu plus de saveur, d’énergie. C’est agréable de voir cela. » – Written in music

Claire Parsons, entourée de son quintette (Jérôme Klein, piano, Niels Engel – batterie, Pol Belardi – Basse, Eran Har Even – Guitare), a enthousiasmé le public et achevé cette première soirée en beauté en présentant ses chansons et compositions ambitieuses issues de l’album In Geometry, sorti en 2020.

Le second chapitre de ce week-end dédié au jazz du Luxembourg a été ouvert par le quatuor de Michel Meis (Alisa Klein – Trombone, Stephan Goldbach – contrebasse, Antoine Spranger – piano) qui, porté par le batteur lauréat du Global Project Grant 2021, ont délivré une belle interprétation de leur album Kaboom.

« Au cours du spectacle, le quartet montre ce dont il est capable lorsque le batteur/chef d’orchestre Meis, (…), entraîne les musiciens et le son s’épaissit. C’est exactement ce dont le quatuor a besoin pour terminer le set sur une bonne note. » – Written in music

Enfin, Arthur Possing, porté par les talentueux Pierre Cocq-Amann au saxophone, Niels Engel à la batterie, Sebastian « Schlabpe » Flach à la contrebasse et le trompettiste Thomas Mayade en invité spécial, ont clôturé la soirée en beauté avec les titres de l’album Natural Flow, salué par la critique.

Kultur | lx souhaiterait remercier tout particulièrement les musiciens, l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station pour le succès de ces deux |lx jazz nights !

Dans le cadre de ces missions de promotion et de diffusion de la culture luxembourgeoise, Kultur | lx organise en partenariat avec l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station, deux soirées de présentation des musiciens jazz luxembourgeois, ayant tous de belles carrières internationales.

Ces soirées sont ainsi une belle occasion de faire valoir les actualités de ces artistes, et de les faire connaître au grand public et aux professionnels de la scène belge. 

Cette année, la Jazz Station nous ouvre ses portes le temps de deux soirées les 12 et 13 novembre 2021!

Nous vous donnons donc rendez-vous le vendredi 12 avec Claire Parsons et Reis Demuth Wiltgen, et le samedi 13 novembre Michel Meis 4tet et Arthur Possing 4tet se partageront le plateau. 

Deux soirées de découvertes musicales à ne pas manquer, dans ce lieu incontournable qu’est la Jazz Station pour la scène belge! 

 

Reis / Demuth / Wiltgen
Michel Reis – piano / Marc Demuth – contrebasse / Paul Wiltgen – batterie

Ces trois acolytes se sont bâtis une solide réputation sur la scène internationale. Magnifiant l’élégance naturelle du fameux tryptique piano-contrebasse-batterie, voilà trois musiciens qui mettent leurs qualités personnelles au service d’un propos d’une belle ambition esthétique.
Après trois albums acclamés internationalement et unanimement, une tournée accompagnée par le légendaire saxophoniste américain Joshua Redman, le trio présente son quatrième opus : « Sly » (Cam Jazz). Attirer l’attention sans faire recours aux effets superflus, mais plutôt raconter des histoires qui captivent et qui créent des émotions. Trois talents d’exception qui ont déniché au fil des années l’interligne au-delà des stéréotypes abondants. Groove contagieux, improvisations parlantes, rythmes multiples qui alternent, les neufs titres de ce nouvel album confirment la solide identité artistique du trio.
“Sly like a fox”. Un trio de piano, oui évidemment. Etonnant, passionnant, émouvant.

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Claire Parsons ’In Geometry’ « Quintet »
Claire Parsons – voix, compositions, paroles / Eran Har Even – guitare / Jérôme Klein – piano, claviers, percussions / Pol Belardi – basse / Niels Engel – batterie

Ce projet est une collaboration multinationale entre la chanteuse luxembourgeoise/britannique Claire Parsons, le guitariste israélien Eran Har Even, le batteur et pianiste franco-luxembourgeois Jérôme Klein, le bassiste luxembourgeois Pol Belardi et le batteur Niels Engel. Le projet est basé à Luxembourg, Bruxelles et Amsterdam et apporte une riche contribution aux sonorités du jazz européen moderne en constante évolution.
« In Geometry » est né du désir de former une connexion créative et de mélanger les diverses expériences des musiciens à travers les compositions originales de Claire. Chacun des musiciens apporte sa propre vision et son style à la musique et crée ainsi une atmosphère intime et excitante avec l’intention de créer une harmonie et un équilibre dans l’environnement existant.

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Arthur Possing Quartet ft. Thomas Mayade
Arthur Possing – piano, compositions / Thomas Mayade – trompette / Pierre Cocq-Amann – saxophones, compositions / Sebastian “Schlapbe“ Flach – contrebasse, effets, compositions / Niels Engels – batterie

Le répertoire de ce quartet est constitué de compositions personnelles, ainsi que de morceaux de jazzmen que le groupe affectionne particulièrement. Ils nous offrent un jazz moderne, qui se soucie toutefois de conserver un lien avec la tradition, en mêlant des influences de tout bord. Le premier album « Four Years », publié en mars 2018 sur le label belge Hypnote Records, a été chaleureusement accueilli par le public et la presse et a remporté le « Hit » de Couleurs Jazz en France.
Aujourd’hui, ils reviennent à la Jazz Station afin de nous présenter le second opus : « Natural Flow ». Dans la continuité de « Four Years », le groupe poursuit son exploration afin de proposer des sons innovants et recherchés, ce qui lui confère un ADN unique. Les musiciens ont enregistré l’album dans les célèbres Real World Studios de Peter Gabriel à Box (Royaume-Uni), qui comptent parmi les studios les plus réputés au monde. Ils abritent une gamme des meilleurs équipements audio jamais fabriqués.

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Michel Meis 4tet
Michel Meis – batterie / Alisa Klein – trombone / Cédric Hanriot – piano / Stephan Goldbach – contrebasse

« Kaboom », second album du quartet de Michel Meis, est une véritable déflagration sonore. Oscillant entre le son musclé d’un Big Band dont ressort notamment le trombone puissant d’Alisa Klein, des ambiances de piano-bar enfumé où planent les mélodies de clavier entraînantes signées Cédric Hanriot et l’élégante contrebasse de Stephan Goldbach, le groupe y poursuit le travail entamé avec son premier album, offrant une musique à la fois complexe, ludique, dansante et mélancolique. Cette diversité se cristallise dans le jeu du jeune batteur, qui y assume pleinement une identité hybride entre le côté rentre-dedans de son héritage rock-hardcore et la rythmique complexe et calfeutrée du jazz. En plus de ses acolytes habituels, Michel Meis s’est entouré du violoniste Theo Ceccaldi pour un album au souffle long, dont la découverte s’apparente à une traversée à la fois fulgurante et imprévisible des genres, des tonalités, des ambiances, dépoussiérant le jazz en y faisant entrer des éléments issus notamment du (post-)rock ou de la musique classique. De State of Uncertainty, écrite lors du premier confinement, au Re:build final, l’album reproduit les incertitudes du monde dans lequel nous vivons – mais aussi la construction possible de lendemains meilleurs.

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Le BPS22 Musée d’art de la Province de Hainaut, à Charleroi, se prépare à accueillir le second volet de la première exposition monographique muséale du duo d’artistes Brognon Rollin du 09 octobre 2021 au 09 janvier 2022. Coproduite avec le MAC VAL, à Vitry-surSeine, en France, cette exposition constitue une mise en perspective de leur démarche, initiée il y a près de quinze ans, par de nouvelles productions spécifiques, dont Yamina, la plus grande ligne de vie en néon qu’ils n’aient jamais réalisée. Une mise en perspective qui souligne la singularité de leur univers formel et la cohérence de leur démarche.

Nés respectivement en 1978 et 1980, à Messancy (Belgique) et à Luxembourg (Grand-Duché), David Brognon et Stéphanie Rollin produisent depuis près de quinze ans une œuvre protéiforme, guidée par une grande exigence conceptuelle et éthique. C’est ce qui transparaît à travers cette première exposition muséale d’envergure, déployée en deux volets internationaux, d’abord en France (au MAC VAL en 2020) et aujourd’hui en Belgique.

Derrière ce titre, L’avant-dernière version de la réalité, emprunté à l’écrivain Jorge Luis Borges, se développe une interrogation récurrente : le réel existe-t-il en dehors de ses représentations ? Et qu’en est-il plus précisément du temps et de sa perception ? De sa relativité ? De sa dimension spatiale ? Comment donner forme à l’expérience de la durée ? Ou à celle de l’attente ou de la suspension ?

A travers une sélection d’une quarantaine de pièces, enrichies à chaque volet de plusieurs nouvelles productions (dont Yamina, une ligne de cœur -celle nichée dans la paume de la main d’une femme mariée de force- en néon de 27m), l’exposition retrace les principales étapes du cheminement artistique du duo. Se tisse ainsi, entre les différentes œuvres, un faisceau de préoccupations récurrentes qui donne à l’exposition toute sa cohérence.

« La structure du BPS22 étant différente du MAC VAL, la scénographie de l’exposition a été repensée offrant la mise en place d’un véritable parcours dans l’espace et autorisant aux oeuvres de dialoguer entre elles, de questionner« , explique David Brognon. Le dispositif scénographique adopté est ambitieux: une tonalité grisâtre et incertaine nimbe les murs et sols, tandis que des focales lumineuses, parfaitement adaptées, isolent œuvres et cartels au sein d’une atmosphère feutrée, propice à la méditation et à la réflexion. Par la force de cette scénographie, les artistes ont pensé l’exposition comme une installation globale que les visiteurs sont invités à appréhender dans sa totalité.

« L’exposition se veut plus immersive à l’instar de « Yamina » qui permet aux visiteurs de se plonger dans le creux de cette main, et offrir ainsi un rapport assez direct avec l’histoire de ces hommes et ces femmes mariés de force », conclut le designer.

 

A PROPOS DE BROGNON ROLLIN
Depuis une quinzaine d’années, le duo Brognon Rollin a construit une œuvre protéiforme avec la constance presque obsessionnelle de placer l’humain au centre de toutes ses réflexions plastiques. Observant avec acuité certains faits de société, les artistes conçoivent des œuvres qui s’inscrivent dans l’histoire de l’art minimal et qui témoignent d’une grande sensibilité par leur concept même et le contexte de leur création.

Grande sensibilité parce que double sensibilité. C’est l’avantage d’un duo bien équilibré. « On doit être d’accord à 100% pour qu’une pièce sorte. Notre production est assez ralentie par ce deal mais il permet d’être juste. Puisque nous n’approchons pas le sujet de la même façon, si nous sommes d’accord sur la finalité, c’est que la pièce est finie. » (Stéphanie Rollin) ; « Sur une même situation, on a deux perceptions différentes mais on veut la même chose, on veut la traiter de la même manière. Donc chaque pièce est la perception exacte de ce que je ressens et de ce qu’elle ressent. » (David Brognon).

Andrea Mancini (alias Cleveland), lauréat de la Résidence de la Cité internationale des Arts à Paris, se prépare à sortir son prochain EP, Golem, sur le label Kalahari Oyster Cult. Après une première incursion en 2020, l’explorateur de clubs le plus audacieux du Luxembourg, sortira le 15 septembre un EP de quatre titres, comprenant un remix de son autre affilié KOC, Junes.

La nouvelle forme de partenariat entre la Cité internationale des arts, le ministère de la Culture et le Fonds culturel national permet également de proposer en 2021 un format de résidence unique où Cleveland bénéficiera d’un accompagnement sur-mesure au sein de la communauté pluridisciplinaire, internationale et intergénérationnelle des artistes en résidence à la Cité internationale des arts à Paris.

Le jury, composé de Vincent Gonzalvez et François Tiger (Cité internationale des arts, Paris) Jeff Weber (artiste résident en 2020), Christian Mosar (frEsch asbl) et Florence Martin (United Instruments of Lucilin) s’est réjoui de la grande qualité des dossiers proposés et a décidé d’attribuer la résidence à Cleveland. La pertinence du projet de Cleveland et la nécessité d’un environnement culturel et institutionnel parisien ont semblé particulièrement favorables au développement de ce projet.

Producteur bruxellois, né au Luxembourg dans une famille italienne, Cleveland a été un élément incontournable de labels importants tels que Hivern Discs de John Talabot, le Californian ESP Institute, et maintenant Kalahari Oyster Cult. Le jury est convaincu que cette résidence donnera à Cleveland l’occasion d’établir de nouveaux liens avec les professionnels français du secteur et constituera une étape importante et influente dans une carrière déjà internationale.

Dans le cadre du soutien que Kultur l lx apporte aux artistes luxembourgeois, la promotion est un axe majeur. Ainsi, nous sommes fiers et heureux de faire valoir les très belles retombées médias dans différents pays. 

Greg Lamy marque d’excellents résultats dans la presse française et belge, où son nouvel album Observe The Silence reçoit un franc succés. Comme dans L’Appel du jazz, ou dans Jazz news n°89, ou Benoit Merlin salue “le compositeur impressionniste épure le propos et cherche les respirations, il ralentit le tempo pour jouer avec les silences, ces notes tout sauf muettes.” Enfin le couronnement vient de Telerama, où l’album reçoit 3 clés de la part de Louis-Julien Nicolaou, qui évoque à l’écoute de cet album des “houles d’émotions et de désirs qui nous constituent et que les artistes seuls ont le courage de faire remonter à la surface pour leur donner une forme, une empreinte”.

Du côté de la Belgique une double page publiée dans Le Soir suite à un entretien entre l’artiste et Jean-Claude Vantroyen qui fini par conclure qu’”il y a dans cet album, une sorte de groove permanent, de fuilidité, de flow de clarté, de nécessité qui remplissent l’auditeur d’émotion et de bonheur”.

De son côté Reis-Demuth-Wiltgen reçoit les compliments de la part de CitizenjazzGilles Gaujarengues évoque le style singulier du trio: “Ici, comme dans leurs albums précédents, on trouve un héritage qui, en plus de s’inscrire dans la grande tradition de cette configuration, laisse pointer des nuances de rock et de pop. L’influence d’EST y est certainement pour quelque chose”.

Une belle présentation a également était faite par les radio, notamment TSF Jazz ainsi que France Musique dans l’Open Jazz d’Alex Dutilh, où le titre “Diary of un unfettered mind” est diffusé en première dans l’émission le jour de la sortie de l’album.

A noter que Michel Meis 4tet feat Théo Ceccaldi, était invité de l’emission de l’Open Jazz d’Alex Dutilh courant juin 2021, après la sortie de leur album KABOOM le 28 mai 2021.