Après leur prestation au festival USINA23, où ils ont été remarqués par le célèbre booker belge Peter Verstraelen, et leur show aux Rotondes pour la sortie de leur EP, le groupe composé de Georges Goerens et Niels Engel, connu sous le nom d’ENGLBRT, se prépare à conquérir les scènes de nos voisins français et belges.
Leur première performance à l’étranger est prévue pour le 8 novembre au Crossroads Festival à Roubaix (France). Créé en 2016, ce festival vise à promouvoir les artistes français et internationaux tout en offrant une plateforme de réseautage pour les professionnels.
Le son unique d’ENGLBRT, mélangeant électro, jazz contemporain et pop indie soigneusement élaboré, résonnera également le 22 novembre au De Zwerver in Leffinge (Belgique), où ils assureront la première partie du concert à guichets fermés des Compact Disk Dummies.
Kultur | lx, en collaboration avec le ministère de la Culture, l’Ambassade du Luxembourg à Berlin et la Saarländische Galerie – Berlin, a lancé un appel à candidatures destiné aux galeries d’art professionnelles luxembourgeoises pour la conception d’une exposition monographique ou collective d’artistes luxembourgeois d’une durée de 4 à 6 semaines pendant la Berlin Art Week.
Ce dispositif, proposé à un moment clé de l’agenda culturel berlinois, vise à promouvoir sur la scène allemande et internationale les artistes et acteurs de la scène artistique luxembourgeoise à travers un réseau agissant à la fois sur le plan commercial et institutionnel.
Le jury a choisi à l’unanimité le projet Industriel-viscéral de l’artiste Hisae Ikenaga, proposé par la galerie Nosbaum & Reding, soulignant le potentiel de l’artiste, qui n’a pas encore eu d’exposition monographique en Allemagne. L’artiste – dont le travail sculptural, à la croisée de plusieurs techniques, questionne notre rapport aux objets, à leur histoire, à leur fabrication et à leur fonction – pourrait rencontrer avantageusement le public averti de la Berlin Art Week. La série qui sera présentée à Berlin avait déjà été exposée avec succès au Luxembourg et en Belgique.
Hisae Ikenaga est une artiste pluridisciplinaire qui a étudié la théorie de l’art et les arts plastiques dans plusieurs villes telles que Mexico, Kyoto, Barcelone et Madrid. Basée au Luxembourg, elle a montré son travail dans de nombreuses expositions individuelles et collectives à travers le monde et a reçu plusieurs prix, dont le prix LEAP20 Luxembourg Encouragement for Artists Prize en 2020 et le premier prix du premier concours Art in Situ OAI pour son projet in situ conçu pour le siège de l’Ordre des Architectes et Ingénieurs-Conseils du Luxembourg (OAI) en 2021.
À propos de la Saarländische Galerie
La Saarländische Galerie est une association indépendante à but non lucratif. Misant sur la situation de la Sarre au centre de l’Europe, l’association « Saarländische Galerie – Europäisches Kunstforum » s’investit dans les échanges culturels transfrontaliers avec d’autres pays européens, comme le Luxembourg. L’objectif de la galerie est de mettre à la disposition des artistes de la Sarre et des régions partenaires une plateforme à Berlin afin qu’ils puissent présenter leur travail sur la scène artistique vivante et en pleine expansion de la capitale fédérale.
À propos de la Berlin Art Week
La Berlin Art Week est une plateforme qui permet de nombreuses collaborations entre les institutions les plus importantes du monde de l’art berlinois. Une fois par an, elle présente un programme varié avec plus de 50 partenaires allant des musées aux centres d’art, en passant par les foires, les collections privées, les project spaces et de nombreuses galeries. Le programme invite le public à découvrir les tendances actuelles de la scène contemporaine. Le public est composé de nombreux professionnels, d’experts et d’amateurs d’art allemands et internationaux.
La Berlin Art Week se tiendra du 13 au 17 septembre 2023.
Du 29 mars au 2 avril, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg a organisé pour la première fois une présence nationale à la Foire du Livre de Bruxelles mettant à l’honneur la création littéraire luxembourgeoise, prioritairement en langue française. Le stand « Livres du Luxembourg » a réuni 4 maisons d’édition luxembourgeoises (Capybarabooks, Hydre Éditions, KIWI E.L.G. et PassaParola Éditions) qui ont présenté leurs publications francophones en littérature et ouvrages de non-fiction.
Cet événement majeur a permis au public de découvrir et rencontrer les auteurs en dédicace, parmi lesquels Antoine Pohu, Tullio Forgiarini et Nathalie Ronvaux et les maisons d’édition Luxembourgeoises présentes.
En marge de la foire, un événement de réseautage autour des acteurs du livre luxembourgeois et québécois a été organisé en collaboration avec la Délégation Générale du Québec et l’Ambassade du Luxembourg à Bruxelles à la Galerie Nosbaum Reding de Bruxelles pour encourager et développer les collaborations dans le secteur du livre. Cet événement offre des opportunités de réseautage unique pour échanger et envisager de nouvelles collaborations et projets avec les acteurs du secteur du livre québécois.
« Osons l’imaginaire »
Au programme de la foire, une rencontre/lecture avec les auteurs luxembourgeois Tullio Forgiarini et Nathalie Ronvaux (modérée par Valerija Berdi, journaliste à la Radio 100,7), a été organisée autour de la thématique « Transgressions et perspectives féministes ». À cette occasion, Tullio Forgiarini a lu des extraits de La ballade de Lucienne Jourdain (Hydre Éditions) et Nathalie Ronvaux de Moi, je suis Rosa ! (Capybarabooks). La discussion a donné au public un aperçu de la pratique d’écriture et le processus de création de deux auteur.rice.s.
La Foire du Livre de Bruxelles a été l’occasion de développer un nouveau format de présentation des éditeurs et auteurs luxembourgeois à retrouver sur Instagram. Kultur | lx poursuivra cette série de portrait au fil des prochains rendez-vous internationaux.
Rendez-vous du 26 au 30 avril, à la Foire du livre de Leipzig pour découvrir la création littéraire luxembourgeoise en allemand.
Ce printemps, Kultur | lx – Arts Council Luxembourg donne à découvrir la diversité du paysage littéraire et éditorial luxembourgeois avec des stands nationaux à la Foire du livre de Bruxelles et la Foire du livre de Leipzig.
C’est la première fois que Kultur | lx – Arts Council Luxembourg organise une présence nationale sur ces deux évènements majeurs.
Du 30 mars au 2 avril 2023, 4 maisons d’éditions luxembourgeoises (Capybarabooks, Hydre Edition, Kiwi E.L.G et Passa Parola Editions) ont souhaité profiter de l’opportunité de se présenter à la Foire du Livre de Bruxelles avec leurs nouveautés francophones en littérature et ouvrages de non-fiction et jeunesse (stand « livres du Luxembourg – n°209).
A la foire du livre de Leipzig, seconde foire la plus importante sur le territoire allemand qui se tiendra du 27 au 30 avril, 6 maisons d’édition luxembourgeoises (Black Fountain Press, Capybarabooks, Editions Guy Binsfeld, Hydre Editions, Kremart Editions, Point Nemo Publishing) présenteront quant à elles, leurs nouvelles parutions du printemps.
Ces rendez-vous sont non seulement un outil essentiel pour contribuer à la circulation des œuvres et des auteur.e.s du Luxembourg, favorisé par l’organisation de lectures et de présentation des auteur.e.s lors de ces présences, mais également une formidable plateforme de rencontre et d’échanges non seulement entre professionnel.le.s, mais également avec le grand public, invité à découvrir les auteurs luxembourgeois et la diversité du secteur du livre luxembourgeois :
- Sur la foire du livre de Bruxelles, le dimanche 2 avril à 10h00, une rencontre et lecture est organisée autour de la thématique : « Transgressions et perspectives féministes » avec Tullio Forgiarini et Nathalie Ronvaux ;
- Sur la foire du livre de Leipzig: Maxime Weber, Claire Schmartz, Samuel Hamen, Nico Helminger (hétéronyme Tomas Bjørnstad) sont invités à lire, échanger et débattre autour de la thématique : « Et si… ? Entre fiction et spéculation ».
Afin de promouvoir les éditeur.rice.s et auteur.e.s présent.e.s sur ces foires auprès d’un plus large lectorat sensible au phénomène des bookstagram, Kultur | lx a développé un nouveau format de vidéos à voir à partir du 15 mars sur Instagram uniquement.
Poursuivant la mise en relation du secteur du spectacle vivant luxembourgeois avec ceux des pays voisins, Kultur | lx a organisé un second voyage de repérage en Belgique, après Bruxelles en mai 2022. Cette fois les rencontres se sont concentrées sur l’espace francophone.
Cette rencontre a été organisée dans le but de permettre aux artistes, aux collectifs indépendants et maisons de production du Luxembourg de découvrir leurs pairs dans le but de nourrir des collaborations transfrontalières.
Une délégation de douze artistes et autres professionnels du spectacle vivant, toutes disciplines confondues, a ainsi pu profiter de cette occasion unique de rencontrer les directions et découvrir les lieux de la fédération Wallonie-Bruxelles que sont le Théâtre et le CCN de Namur, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, le Théâtre des Martyrs, les Halles de Schaerbeek, MARS – Mons arts de la scène, Charleroi danse, le Théâtre de l’Ancre et le Théâtre de Liège.
Cette visite a été l’occasion pour certains de resserrer des liens noués depuis leurs études en Belgique ou par des collaborations passées, pour d’autres elle a permis d’ouvrir des portes qui leur étaient jusque là difficile d’entrebâiller. Ce fut en tout cas un rappel de la proximité géographique et culturelle et des nombreux espaces d’échanges qui existent et sont à mettre à contribution entre la Belgique et le Luxembourg.
« J’ai beaucoup apprécié ce repérage du spectacle vivant en Wallonie. La rencontre entre plusieurs acteurs culturels issus de pays différents a été largement facilitée grâce à cette initiative. J’ai également découvert davantage la vision des directeurs quant à leur institution culturelle, ce qui a permis de mieux cerner leurs attentes respectives. Les rencontres ont également été très enrichissantes grâce aux partages d’expériences et à la découverte des projets de chacun. Cette initiative est très pertinente pour le déploiement des arts de la scène luxembourgeois, merci ! » a commenté Paloma Georges de Bombyx, collectif d’artistes, au sujet de ce voyage.
Fifty Lab invite, cette année, les talents les plus prometteurs à se produire pendant trois jours dans des lieux emblématiques du cœur de Bruxelles. Le Fifty Lab est un festival unique en son genre qui s’inspire des recommandations de certains des programmateurs musicaux belges et internationaux les plus influents (Primavera Sound, Down the Rabbit Hole, Montreux Jazz Festival, Pukkelpop, Couleur Café et le festival luxembourgeois Siren’s Call). Le public découvrira les prochains coups de cœur musicaux de tous les genres et de toutes les nationalités.
Kultur | lx est fier de présenter le premier artiste luxembourgeois au Fifty Lab, MAZ. Né des cendres des influences Metal et Rock du début des années 2000, MAZ est connu pour délivrer un message puissant et véridique à son public, avec la détermination de ne pas se contenter de gratter la surface, mais de la déchirer et de voir ce qui se cache en dessous. Avec une identité musicale et visuelle affûtée, le jeune rappeur veut être la voix de ceux qui n’en ont pas, mais propose également une vision sans compromis, exhortant ainsi ses auditeurs à laisser tomber les masques qu’ils se sont imposés et toutes les autres superficialités inutiles pour finalement trouver leur véritable identité.
Vous souhaitez découvrir MAZ le vendredi 18 novembre au Fifty Lab ? Kultur lx invite une délégation luxembourgeoise à participer au festival. Les professionnels peuvent demander un soutien financier pour y assister via le programme Kultur lx « Soutien à la mobilité, à la recherche et au développement de carrière. »
Plus de détails ici.
MAZ au Fifty Lab
Vendredi 18 novembre
20:40 – 21:20 | L’ARCHIDUC
Plus d’informations ici.
À l’occasion du Kunstenfestivaldesarts, un des plus importants rendez-vous du spectacle vivant en Europe, Kultur | lx a organisé un programme de rencontres professionnelles avec les principaux acteurs de la scène bruxelloise.
Cette rencontre a été organisée dans le but de permettre aux artistes, aux collectifs indépendants et maisons de production du Luxembourg de découvrir leurs voisins dans le but de nourrir des collaborations transfrontalières. Une douzaine de professionnels se sont réunis et ont échangé sur trois journées de programme.
Les participants ont ainsi pu faire la connaissance de compagnies historiques telles que Need Company, Ultima Vez et Crew mais aussi Kunstenwerkplaats, le programme de résidence du centre culturel Pianofabriek et les nouvelles directions des théâtres Varia, Tanneurs et Balsamine ainsi que du Kunstenfestivaldesarts et des Brigittines. Au-delà de leurs parcours et lignes artistiques respectifs, chacun a pu exposer son engagement pour les coopérations internationales et son intérêt pour le Luxembourg. Ce fut, pour les participants luxembourgeois, également l’occasion de connaître le système de production, de diffusion et de soutien public en Belgique.
«Trois jours riches et merveilleux dans l’une de mes villes préférées […]. Nous avons rencontré des directeurs de théâtres et de festivals ainsi que des professionnels qui ont généreusement partagé leurs philosophies, pratiques et politiques culturelles. Nous avons beaucoup appris sur la particularité du secteur belge des arts de la scène, sur la nature complexe des différentes communautés et gouvernements, sur la situation particulière de Bruxelles, sur les difficultés, les opportunités et les richesses que cela crée, et sur les intentions et les tentatives de rapprochement», a commenté Tania Soubry sur son compte Instagram au sujet de ce voyage.
Au sortir d’une crise ayant bouleversé les moyens de création et de diffusion, l’exemple proche de la Belgique présente un grand potentiel pour la scène luxembourgeoise.
Dans le cadre de ces missions de promotion et de diffusion de la culture luxembourgeoise, Kultur | lx a organisé en partenariat avec l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station, deux soirées de présentation des musiciens jazz luxembourgeois introduits sur la scène internationale. Par ces |lx jazz nights, Kultur | lx souhaite se rapprocher de l’écosystème musical d’un territoire donné et de ses professionnels pour faciliter l’export des artistes luxembourgeois. Retour sur ces deux belles soirées.
Les |lx jazz nights ont donné à voir Reis/Demuth/Wiltgen et Claire Parsons le 12 novembre, puis le Arthur Possing Quartet et le Michel Meis Quartet le 13 novembre. Face à une Jazz Station sold-out le vendredi, remplie d’un public enthousiaste, chaque artiste a pu présenter des extraits de leurs derniers albums.
Le Trio Reis/Demuth/Wiltgen (Michel Reis, piano, Marc Demuth, contrebasse, Paul Wiltgen, batterie) a montré une fois de plus l’étendue de son talent d’interprétation musicale au travers des compositions issues de Sly, sorti en 2021 (Cam Jazz).
« Le rôle du contrebassiste Marc Demuth, qui a un très bel élan dans son jeu et qui ne cesse d’entraîner le trio, était particulièrement frappant. Soit en complétant mélodieusement les lignes de piano, soit en poussant Reis et Wiltgen à donner un peu plus de saveur, d’énergie. C’est agréable de voir cela. » – Written in music
Claire Parsons, entourée de son quintette (Jérôme Klein, piano, Niels Engel – batterie, Pol Belardi – Basse, Eran Har Even – Guitare), a enthousiasmé le public et achevé cette première soirée en beauté en présentant ses chansons et compositions ambitieuses issues de l’album In Geometry, sorti en 2020.
Le second chapitre de ce week-end dédié au jazz du Luxembourg a été ouvert par le quatuor de Michel Meis (Alisa Klein – Trombone, Stephan Goldbach – contrebasse, Antoine Spranger – piano) qui, porté par le batteur lauréat du Global Project Grant 2021, ont délivré une belle interprétation de leur album Kaboom.
« Au cours du spectacle, le quartet montre ce dont il est capable lorsque le batteur/chef d’orchestre Meis, (…), entraîne les musiciens et le son s’épaissit. C’est exactement ce dont le quatuor a besoin pour terminer le set sur une bonne note. » – Written in music
Enfin, Arthur Possing, porté par les talentueux Pierre Cocq-Amann au saxophone, Niels Engel à la batterie, Sebastian « Schlabpe » Flach à la contrebasse et le trompettiste Thomas Mayade en invité spécial, ont clôturé la soirée en beauté avec les titres de l’album Natural Flow, salué par la critique.
Kultur | lx souhaiterait remercier tout particulièrement les musiciens, l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station pour le succès de ces deux |lx jazz nights !
Dans le cadre de ces missions de promotion et de diffusion de la culture luxembourgeoise, Kultur | lx organise en partenariat avec l’ambassade du Luxembourg en Belgique et la Jazz Station, deux soirées de présentation des musiciens jazz luxembourgeois, ayant tous de belles carrières internationales.
Ces soirées sont ainsi une belle occasion de faire valoir les actualités de ces artistes, et de les faire connaître au grand public et aux professionnels de la scène belge.
Cette année, la Jazz Station nous ouvre ses portes le temps de deux soirées les 12 et 13 novembre 2021!
Nous vous donnons donc rendez-vous le vendredi 12 avec Claire Parsons et Reis Demuth Wiltgen, et le samedi 13 novembre Michel Meis 4tet et Arthur Possing 4tet se partageront le plateau.
Deux soirées de découvertes musicales à ne pas manquer, dans ce lieu incontournable qu’est la Jazz Station pour la scène belge!
Reis / Demuth / Wiltgen
Michel Reis – piano / Marc Demuth – contrebasse / Paul Wiltgen – batterie
Ces trois acolytes se sont bâtis une solide réputation sur la scène internationale. Magnifiant l’élégance naturelle du fameux tryptique piano-contrebasse-batterie, voilà trois musiciens qui mettent leurs qualités personnelles au service d’un propos d’une belle ambition esthétique.
Après trois albums acclamés internationalement et unanimement, une tournée accompagnée par le légendaire saxophoniste américain Joshua Redman, le trio présente son quatrième opus : « Sly » (Cam Jazz). Attirer l’attention sans faire recours aux effets superflus, mais plutôt raconter des histoires qui captivent et qui créent des émotions. Trois talents d’exception qui ont déniché au fil des années l’interligne au-delà des stéréotypes abondants. Groove contagieux, improvisations parlantes, rythmes multiples qui alternent, les neufs titres de ce nouvel album confirment la solide identité artistique du trio.
“Sly like a fox”. Un trio de piano, oui évidemment. Etonnant, passionnant, émouvant.
Claire Parsons ’In Geometry’ « Quintet »
Claire Parsons – voix, compositions, paroles / Eran Har Even – guitare / Jérôme Klein – piano, claviers, percussions / Pol Belardi – basse / Niels Engel – batterie
Ce projet est une collaboration multinationale entre la chanteuse luxembourgeoise/britannique Claire Parsons, le guitariste israélien Eran Har Even, le batteur et pianiste franco-luxembourgeois Jérôme Klein, le bassiste luxembourgeois Pol Belardi et le batteur Niels Engel. Le projet est basé à Luxembourg, Bruxelles et Amsterdam et apporte une riche contribution aux sonorités du jazz européen moderne en constante évolution.
« In Geometry » est né du désir de former une connexion créative et de mélanger les diverses expériences des musiciens à travers les compositions originales de Claire. Chacun des musiciens apporte sa propre vision et son style à la musique et crée ainsi une atmosphère intime et excitante avec l’intention de créer une harmonie et un équilibre dans l’environnement existant.
Arthur Possing Quartet ft. Thomas Mayade
Arthur Possing – piano, compositions / Thomas Mayade – trompette / Pierre Cocq-Amann – saxophones, compositions / Sebastian “Schlapbe“ Flach – contrebasse, effets, compositions / Niels Engels – batterie
Le répertoire de ce quartet est constitué de compositions personnelles, ainsi que de morceaux de jazzmen que le groupe affectionne particulièrement. Ils nous offrent un jazz moderne, qui se soucie toutefois de conserver un lien avec la tradition, en mêlant des influences de tout bord. Le premier album « Four Years », publié en mars 2018 sur le label belge Hypnote Records, a été chaleureusement accueilli par le public et la presse et a remporté le « Hit » de Couleurs Jazz en France.
Aujourd’hui, ils reviennent à la Jazz Station afin de nous présenter le second opus : « Natural Flow ». Dans la continuité de « Four Years », le groupe poursuit son exploration afin de proposer des sons innovants et recherchés, ce qui lui confère un ADN unique. Les musiciens ont enregistré l’album dans les célèbres Real World Studios de Peter Gabriel à Box (Royaume-Uni), qui comptent parmi les studios les plus réputés au monde. Ils abritent une gamme des meilleurs équipements audio jamais fabriqués.
Michel Meis 4tet
Michel Meis – batterie / Alisa Klein – trombone / Cédric Hanriot – piano / Stephan Goldbach – contrebasse
« Kaboom », second album du quartet de Michel Meis, est une véritable déflagration sonore. Oscillant entre le son musclé d’un Big Band dont ressort notamment le trombone puissant d’Alisa Klein, des ambiances de piano-bar enfumé où planent les mélodies de clavier entraînantes signées Cédric Hanriot et l’élégante contrebasse de Stephan Goldbach, le groupe y poursuit le travail entamé avec son premier album, offrant une musique à la fois complexe, ludique, dansante et mélancolique. Cette diversité se cristallise dans le jeu du jeune batteur, qui y assume pleinement une identité hybride entre le côté rentre-dedans de son héritage rock-hardcore et la rythmique complexe et calfeutrée du jazz. En plus de ses acolytes habituels, Michel Meis s’est entouré du violoniste Theo Ceccaldi pour un album au souffle long, dont la découverte s’apparente à une traversée à la fois fulgurante et imprévisible des genres, des tonalités, des ambiances, dépoussiérant le jazz en y faisant entrer des éléments issus notamment du (post-)rock ou de la musique classique. De State of Uncertainty, écrite lors du premier confinement, au Re:build final, l’album reproduit les incertitudes du monde dans lequel nous vivons – mais aussi la construction possible de lendemains meilleurs.
Le BPS22 Musée d’art de la Province de Hainaut, à Charleroi, se prépare à accueillir le second volet de la première exposition monographique muséale du duo d’artistes Brognon Rollin du 09 octobre 2021 au 09 janvier 2022. Coproduite avec le MAC VAL, à Vitry-surSeine, en France, cette exposition constitue une mise en perspective de leur démarche, initiée il y a près de quinze ans, par de nouvelles productions spécifiques, dont Yamina, la plus grande ligne de vie en néon qu’ils n’aient jamais réalisée. Une mise en perspective qui souligne la singularité de leur univers formel et la cohérence de leur démarche.
Nés respectivement en 1978 et 1980, à Messancy (Belgique) et à Luxembourg (Grand-Duché), David Brognon et Stéphanie Rollin produisent depuis près de quinze ans une œuvre protéiforme, guidée par une grande exigence conceptuelle et éthique. C’est ce qui transparaît à travers cette première exposition muséale d’envergure, déployée en deux volets internationaux, d’abord en France (au MAC VAL en 2020) et aujourd’hui en Belgique.
Derrière ce titre, L’avant-dernière version de la réalité, emprunté à l’écrivain Jorge Luis Borges, se développe une interrogation récurrente : le réel existe-t-il en dehors de ses représentations ? Et qu’en est-il plus précisément du temps et de sa perception ? De sa relativité ? De sa dimension spatiale ? Comment donner forme à l’expérience de la durée ? Ou à celle de l’attente ou de la suspension ?
A travers une sélection d’une quarantaine de pièces, enrichies à chaque volet de plusieurs nouvelles productions (dont Yamina, une ligne de cœur -celle nichée dans la paume de la main d’une femme mariée de force- en néon de 27m), l’exposition retrace les principales étapes du cheminement artistique du duo. Se tisse ainsi, entre les différentes œuvres, un faisceau de préoccupations récurrentes qui donne à l’exposition toute sa cohérence.
« La structure du BPS22 étant différente du MAC VAL, la scénographie de l’exposition a été repensée offrant la mise en place d’un véritable parcours dans l’espace et autorisant aux oeuvres de dialoguer entre elles, de questionner« , explique David Brognon. Le dispositif scénographique adopté est ambitieux: une tonalité grisâtre et incertaine nimbe les murs et sols, tandis que des focales lumineuses, parfaitement adaptées, isolent œuvres et cartels au sein d’une atmosphère feutrée, propice à la méditation et à la réflexion. Par la force de cette scénographie, les artistes ont pensé l’exposition comme une installation globale que les visiteurs sont invités à appréhender dans sa totalité.
« L’exposition se veut plus immersive à l’instar de « Yamina » qui permet aux visiteurs de se plonger dans le creux de cette main, et offrir ainsi un rapport assez direct avec l’histoire de ces hommes et ces femmes mariés de force », conclut le designer.
A PROPOS DE BROGNON ROLLIN
Depuis une quinzaine d’années, le duo Brognon Rollin a construit une œuvre protéiforme avec la constance presque obsessionnelle de placer l’humain au centre de toutes ses réflexions plastiques. Observant avec acuité certains faits de société, les artistes conçoivent des œuvres qui s’inscrivent dans l’histoire de l’art minimal et qui témoignent d’une grande sensibilité par leur concept même et le contexte de leur création.
Grande sensibilité parce que double sensibilité. C’est l’avantage d’un duo bien équilibré. « On doit être d’accord à 100% pour qu’une pièce sorte. Notre production est assez ralentie par ce deal mais il permet d’être juste. Puisque nous n’approchons pas le sujet de la même façon, si nous sommes d’accord sur la finalité, c’est que la pièce est finie. » (Stéphanie Rollin) ; « Sur une même situation, on a deux perceptions différentes mais on veut la même chose, on veut la traiter de la même manière. Donc chaque pièce est la perception exacte de ce que je ressens et de ce qu’elle ressent. » (David Brognon).