L’IETM (International Network for Contemporary Performing Arts) fera son premier passage au Luxembourg grâce au soutien de Kultur | lx – Arts Council Luxembourg du 28 au 30 novembre 2023. En tant que professionnel des arts du spectacle du Luxembourg, c’est une occasion unique de découvrir ce réseau et d’interagir avec vos homologues internationaux.

Cette seconde réunion Focus abordera le sujet de la crise climatique. Bien que le secteur culturel ne soit pas le principal contributeur à l’impact environnemental, il est impératif que chaque reconnaisse cette réalité et prenne des mesures pour y remédier. Ce Focus sera le dernier événement de la première année de transition environnementale de l’IETM et réunira les membres et les invités professionnels pour un brainstorming commun. Les participants auront l’opportunité de tirer parti des programmes ciblés et des connaissances accumulées par le réseau tout au long de l’année 2023. Ils travailleront ensemble à la co-création d’une charte écologique destinée à l’ensemble du réseau.

Outre des moments d’échanges et de networking, la création luxembourgeoise sera mise à l’honneur avec la possibilité d’assister à de nombreuses production et le TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois présentera un panorama de la scène locale de la danse contemporaine.
Programme détaillé ICI.


A propos de l’IETM
L’IETM est un vaste réseau international influent qui réunit des professionnels des arts du spectacle représentant tous les genres et toutes les fonctions de l’écosystème artistique. Ses membres comprennent des artistes, des producteurs, des compagnies, des lieux de spectacle, des festivals, des centres de recherche et de ressources, des résidences, des réseaux et des associations, ainsi que des organismes gouvernementaux, répartis dans plus de 60 pays. Actuellement, l’IETM compte plus de 500 organisations d’arts du spectacle et des membres individuels.

L’IETM a pour mission de promouvoir la qualité, le développement et le contexte des arts du spectacle contemporains, en célébrant leur diversité. Il défend la valeur des arts et de la culture, tout en offrant aux professionnels des arts du spectacle un accès à des réseaux internationaux, des connaissances et un espace de dialogue dynamique.

Pour servir ses membres, l’IETM organise des événements de réseautage, des opportunités d’apprentissage mutuel, des échanges et des dialogues. Il produit également des publications et des recherches, facilite la communication et la diffusion d’informations sur les arts du spectacle, et milite pour la reconnaissance et la position des professionnels des arts du spectacle à l’échelle mondiale.

Une programmation sportive à l’honneur autour de deux créatrices de la scène luxembourgeoise.

Suite à l’appel à candidatures organisé par Kultur | lx, 11 propositions ont été reçues et analysées le 18 septembre dernier par le Jury composé de Serge Basso de March (auteur et poète), Pablo Chimienti (chargé de communication et des relations publiques à la THEATER FEDERATIOUN), Godefroy Gordet (journaliste, auteur et metteur en scène), Lee Fou Messica (directrice artistique de l’Espace Bernard-Marie Koltès – scène conventionnée d’intérêt national à Metz et coprésidente du réseau Quint’Est) et Karine Sitarz (critique).

Le choix du Jury s’est porté sur la pièce de théâtre Corps au bout du monde de Marion Rothhaar, mise en scène par Elke Hartmann et produite par Maskénada.

Une deuxième pièce a été retenue pour rejoindre la sélection : la production jeunes publics GO! de Jennifer Gohier. Cette production étant déjà officiellement invitée par le Théâtre du Train Bleu en Avignon, elle pourra bénéficier, avec l’accord du Jury, du soutien financier de Kultur | lx.

Les deux spectacles de la sélection luxembourgeoise en Avignon se confrontent tous deux au milieu du sport et de la performance, chacun dans un registre propre. Un heureux hasard dans le contexte des Jeux Olympiques organisés en France en 2024.

Le jury a salué dans Corps au bout du monde, un projet abordant des sujets actuels, tant dans le sport que dans la société en général, tels que le mobbing, l’abus de pouvoir ou le féminisme. Dans une mise en scène très physique, la pièce sait aborder ces thèmes avec profondeur, mais aussi avec humour, partant d’une expérience personnelle pour les faire résonner auprès de tous les publics. Le spectacle sera adapté en langue française pour le festival d’Avignon.

Le jury a reconnu la qualité artistique de GO!, qui s’adresse aux spectateurs de tous âges et transmet les valeurs universelles des arts martiaux, du sport et de la vie en société en général. GO!, récemment auréolé du « Kanner- a Jugendtheaterpräis » 2023 (prix du spectacle jeunes publics), se produira au Train Bleu, un des théâtres les plus identifiés du OFF.

Kultur | lx se réjouit de présenter cette sélection luxembourgeoise et d’accompagner et soutenir les équipes artistiques en Avignon.

 

À propos des productions 

Corps au bout du monde pose la question du succès à tout prix. Corps au bout du monde est tiré de l’expérience personnelle de Marion Rothhaar qui fût dans ses jeunes années championne d’Allemagne de gymnastique rythmique et sportive et a représenté la RFA aux Jeux olympiques de 1988 et agrémenté des témoignages d’autres sportives de haut niveau, d’articles de presse et du texte éponyme de Regina Dürig. Le spectacle problématise le passage à l’âge adulte dans l’engrenage du sport de haut niveau : entraînement quotidien, compétitions, performance, contrôle, détermination et renoncement, blessures, pouvoir et abus, doutes et révolte, tourments et joie, victoires et défaites.

GO! montre un jeu entre deux hommes qui se rencontrent et se défient, chacun à travers son art martial. À chaque nouvelle partie, ils apprennent à se connaître, se contrôler, se dépasser. Chacun apprend de l’autre, de ses forces et de ses limites sans qu’il n’y ait jamais de gagnant ou de perdant, car l’adversaire est avant tout un partenaire de jeu à respecter si l’on veut pouvoir continuer à jouer. GO! de Jennifer Gohier est à la croisée de la danse contemporaine, des arts martiaux et des arts numériques où ces univers se rencontrent et s’entremêlent dans un duo qui allie humour, précision du geste et beauté du mouvement.

 

À propos des artistes

Marion Rothhaar est metteuse en scène et dramaturge et vit en Suisse avec sa famille. Après une carrière internationale de gymnaste rythmique et sportive, elle a troqué le tapis de gymnastique contre la scène théâtrale pour se produire en tant que danseuse et performeuse. Après une maîtrise en littérature, théâtre et sciences des médias et une formation de rédactrice radiophonique, elle a travaillé pour la radio et assuré de nombreux assistanats à la mise en scène. Elle a obtenu une qualification supplémentaire de « Teaching Artist » à la Haute école des arts de Berne. Récemment, elle a mis en scène la performance de science-fiction « La machine s’arrête » d’après un récit de E.M. Forster pour Esch2022, capitale européenne de la culture. Sa dernière production « Körper am Ende der Welt – Corps au bout du monde », est basée sur des révélations d’athlètes féminines dénonçant les dysfonctionnements du centre d’entraînement olympique de Macolin (Suisse) et sur sa propre biographie en tant qu’ex-sportive de haut niveau et participante aux Jeux Olympiques. Marion Rothhaar est membre de longue date du collectif luxembourgeois Maskénada.

Jennifer Gohier s’est formée au Conservatoire d’Angers puis à l’École du CCN-Ballet du Nord. Elle intègre en 2005 le Ballet de l’Opéra de Metz Métropole au sein duquel elle interprète le répertoire lyrique, classique et contemporain de la compagnie dirigée par Patrick Salliot. Entre 2009 et 2015, elle poursuit son parcours artistique en travaillant pour divers chorégraphes tel que Christophe Garcia (FR), Julien Ficely (FR), Anu Sistonen (FI), Francesco Vecchione (IT), Bernard Baumgarten (LU) et Annick Pütz (LU). Avec Grégory Beaumont, elle fonde la Cie Corps In Situ avec laquelle ils créent, dansent, diffusent et partagent leur art sur scène, dans les jardins, dans la rue, dans les écoles… Titulaire de diplôme d’État de professeur de danse, elle enseigne ponctuellement pour amateurs et professionnels dans différentes institutions de la région Grand Est et Luxembourg.

En 40 ans d’existence, le Festival les Zébrures d’automne de Limoges accueillait, pour la première fois, le Luxembourg dans sa programmation.

Ainsi les 21 et 22 septembre était présenté, en avant-première, le spectacle Léa ou la théorie des systèmes complexes de Ian De Toffoli dans une mise en scène de Renelde Pierlot.

Cette nouvelle coproduction des Théâtres de la Ville de Luxembourg et des Francophonies – Des écritures à la scène est le fruit d’une coopération démarrée en 2022 autour d’une résidence d’écriture de Ian De Toffoli à la maison des auteurs.rices des Francophonies.

Une coopération exemplaire qui a permis au Luxembourg d’intégrer enfin ce festival mettant à l’honneur la francophonie avec des artistes venus du monde entier en théâtre, danse et musique et qui a largement été saluée par le directeur du Festival Hassane Kassi Kouyaté lors de l’inauguration du Festival. Les premiers échos sont déjà très prometteurs :

« (…) l’audace a payé. Certains signes ne trompent pas, avec une assistance debout, des généreux applaudissements et un jeune public remonté comme un coucou. La salle, au nom encourageant de Jean-Gagnant, a peut-être porté chance, mais ce succès est surtout à mettre au crédit d’une équipe soudée. » – Gregory Cimatti, Le Quotidien

« La pièce, finement enquêtée et écrite par l’auteur luxembourgeois Ian De Toffoli, raconte deux histoires bouleversantes en parallèle : une saga familiale bâtie sur le pétrole et la violente prise de conscience d’une jeune femme confrontée à la crise climatique. Dans une démocratie, face à l’urgence écologique, l’usage de la violence devient-il légitime pour sauver la planète ? » – Siegfried Forster, RFI

« La plume de Ian De Toffoli est ciselée, enlevée. Elle donne à cette fable contemporaine des airs de tragi-comédie. Bien que le drame soit sous-jacent, que la crise écologique mondiale serve de toile de fond, l’auteur utilise l’humour noir pour désarmer les sceptiques, toucher au plus juste et réveiller les consciences endormies des citoyens qui aimeraient bien faire sans avoir à sacrifier leur confort. Complice de longue date, Renelde Pierlot s’empare de ce texte avec ingéniosité, le mâtine d’une ambiance jazzy, lui donne des airs de fresque cartoonesque et musicale. Porté par une troupe d’acteurs détonants, virevoltants et passant aisément d’un récit à l’autre en s’affublant tout simplement de vestes fluo, Léa et la théorie des systèmes complexes ouvre en beauté cette édition anniversaire des Francophonies. Malgré la pluie limougeaude, le bel ouvrage est au rendez-vous ! » Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – L’Œil d’Olivier

Le public luxembourgeois peut se réjouir de découvrir à son tour ce très beau travail au Théâtre des Capucins les 10, 11, 15, 18, 21 et 22 octobre.

Kultur | lx et Les Francophonies – Des écritures à la scène, dirigé par Hassane Kouyaté, ont débuté une collaboration en 2022. Venues à plusieurs reprises au Luxembourg pour des rencontres avec la scène luxembourgeoise, les équipes des Francophonies ont d’abord accueilli Ian De Toffoli en résidence d’auteur (2022) puis invité ce dernier à partager des étapes d’écritures lors du festival les Zébrures de printemps (2023).

Ces échanges, rencontres et présentations ont abouti à la coproduction par Les Francophonies au côté des Théâtres de la Ville de la pièce Léa et la théorie des systèmes complexes de Ian De Toffoli, mise en scène par Renelde Pierlot sera joué les 21 et 22 septembre au CCM Jean Gagnant de Limoges dans le cadre du Festival Les Zébrures d’Automne avant sa présentation au Théâtre des Capucins à Luxembourg les 10, 11, 15, 18, 21 et 22 octobre prochain.

À propos de Léa et la théorie des systèmes complexes

Mêlant saga épique, conte poétique exubérant, théâtre narratif et documentaire, Léa et la théorie des systèmes complexes suit une double trame narrative : d’un côté, la pièce se veut une véritable chronique familiale, qui détaille non seulement l’histoire, l’activité entrepreneuriale et le pouvoir politique de la multinationale américaine sulfureuse Koch Industries, un des plus importants acteurs du marché du pétrole au monde et grand vilain écologique, mais également les grabuges familiaux qui ont divisé le richissime clan des Koch. D’un autre côté, la pièce raconte l’empathie écologique, puis la radicalisation politique d’une jeune femme, Léa, née à Luxembourg au tournant du nouveau millénaire et grandissant sous l’ombre d’un effondrement global systémique. Léa ressent l’urgence d’un changement de système pour faire face à la crise climatique, au besoin par la violence. La présence de Koch Industries à Luxembourg, où l’entreprise s’est implantée pour des raisons de fiscalité avantageuse, déclenche alors la colère de Léa.

Léa et la théorie des systèmes complexes retrace le cheminement de mécanismes économiques complexes pour montrer pourquoi, dans un monde globalisé où tout est toujours lié, il est si difficile de sauver la planète.

Texte : Ian De Toffoli
Mise en scène : Renelde Pierlot
Avec : Léna Dalem Ikeda, Jil Devresse, Nancy Nkusi, Luc Schiltz, Pitt Simon, Chris Thys

Léa et la théorie des systèmes complexes
21 septembre à 19h00
22 septembre à 18h30

Plus d’information ICI

L’édition 2023 du Edinburgh Festival Fringe a vu pour la première fois le Luxembourg prendre place parmi les 3 553 spectacles venus de 67 pays. L’Edinburgh Festival Fringe ou simplement The Fringe, est un festival artistique inauguré en 1947 qui se déroule chaque mois d’août à Édimbourg en Écosse pendant trois semaines. Il est actuellement le plus grand festival artistique au monde. Le Fringe – dont le nom en anglais fait référence au théâtre d’avant-garde (fringe theatre) – est un festival sans jury et sans commission de sélection, permettant ainsi à tout type de spectacle de participer ; il propose souvent des œuvres expérimentales qui n’auraient probablement pas été présentées dans d’autres festivals du genre.

Le Fringe est un lieu reconnu de repérage de nombre de programmateurs ouverts à la création internationale. Le festival est ainsi la plateforme privilégiée pour l’organisation de vitrines de la création contemporaine des nations du Royaume-Uni, mais aussi de 17 pays étrangers en 2023, dont la « Luxembourg selection » mise en place grâce au soutien de Kultur | lx.

Quatre productions luxembourgeoises ont ainsi eu l’opportunité d’intégrer la programmation des meilleurs lieux du festival : stark bollock naked de Larisa Faber et Shoot the Cameraman de AWA – As We Are à Assembly, Lovefool de Gintare Parulyte à Summerhall et This is a scam. d’Anne Klein à The Space UK.

Ceci leur a permis de se confronter à un tout nouveau public et d’atteindre leurs pairs du monde entier, puisque le festival a enregistré 1 359 professionnels venus de 49 pays. Au vu des retours publics, professionnels et critiques, ce passage au Fringe devrait se révéler un accélérateur de carrière pour les spectacles présentés et leurs créateurs.

Kultur | lx poursuivra donc ses efforts dans les années à venir pour accompagner d’autres compagnies dans l’exploration de la plus grande plateforme au monde pour les arts vivants.

Les productions et coproductions luxembourgeoises étaient présentes en force pour ces 77e édition du Festival d’Avignon et 57e édition du Festival OFF Avignon.

Tandis que les Théâtres de la Ville de Luxembourg soutenaient 2 coproductions dans la programmation du Festival d’Avignon, avec Extinction de Julien Gosselin et The Confessions de leur artiste associé Alexander Zeldin, 4 productions luxembourgeoises étaient bien visibles parmi les 1 491 spectacles qui constituaient le festival OFF. Ainsi le Théâtre National du Luxembourg s’est distingué au Théâtre du Chêne noir avec la mise en scène de Frank Hoffmann des Crabes de Roland Dubillard et à l’Espace Saint Martial avec Les Misérables de Victor Hugo revisité par Isabelle Bonillo. Enfin, dans le cadre du dispositif de la Sélection luxembourgeoise, Kultur | lx a soutenu la présence de la pièce de théâtre Petit frère – la grande histoire Aznavour de Laure Roldàn et Gaëtan Vassart à la Caserne des pompiers, théâtre de la Région Grand Est, ainsi que du spectacle de danse Hear Eyes Move. Dances with Ligeti d’Elisabeth Schilling au CDCN d’Avignon – Les Hivernales dans le cadre du festival « On (y) danse aussi l’été ! », le tout au sein d’un festival toujours plus interdisciplinaire.

La présence de productions luxembourgeoises parmi ce qui constitue l’un des plus grands rendez-vous du spectacle vivant au monde, sans nul doute le plus important du monde francophone, constitue un moment précieux pour les équipes artistiques du pays afin de se confronter au regard de publics différents et de se rendre visibles auprès de professionnel.le.s français.es et internationaux.ales. Si Avignon a pu être une chance pour Elisabeth Schilling de mettre un premier pied en France et ainsi de présenter son travail à des programmateur.rice.s des quatre coins de l’Hexagone, c’est aussi pour des personnes plus inscrites dans le paysage français comme Laure Roldàn le moyen d’approfondir son réseau et au-delà des perspectives de tournée de la pièce qu’elle présentait, envisager des collaborations pour sa prochaine création.

Kultur | lx poursuivra donc ses efforts dans les années à venir dans le but d’offrir l’opportunité de porter son travail à Avignon au plus grand nombre de metteur.se.s en scène et chorégraphes du Luxembourg dans les meilleures conditions d’accueil et d’accompagnement possibles.

Kultur | lx – Arts Council Luxembourg est ravi de soutenir pour la première fois la présence de productions luxembourgeoises en danse et en théâtre au Festival Fringe à Édimbourg qui se tiendra du 2 au 28 août.

La scène luxembourgeoise des arts de la scène, tout comme le pays lui-même, est riche de langues, d’influences et d’esthétiques. Elle est depuis longtemps ouverte à la scène internationale et impliquée dans de nombreux réseaux de création et de coopération. La présentation au Festival Fringe est donc une étape évidente sur la voie de son développement.

Sélection officielle du Luxembourg au Festival Fringe

Larisa Faber questionne la maternité dans sa pièce Stark bollock naked. Un succès international sur la durée de vie de nos organes reproducteurs et ce qu’il ne faut (pas) faire avec ces ovules (vieillissants). Grâce à un vidéo mapping étonnant, des récits comiques et une musique produite sur scène avec l’aide d’instruments gynécologiques, Stark bollock naked est un spectacle multimédia questionnant la reproduction, l’avortement et l’horloge biologique joué du 02 au 28 août à 15h10 (relâche les mardis) à The Assembly.

Vos réglages cookies empêchent le chargement de ce contenu. Pour avoir accès, veuillez
" frameborder="0" allowfullscreen data-requires-vendor-consent="Youtube">

Dans Shoot the Cameraman, la compagnie AWA – As We Are mélange l’instinctif et le spontané du spectacle vivant aux possibilités du 7e art. En réunissant sur scène danseur.se.s et cameraman/-woman, le spectacle offre aux spectateur.rice.s une double lecture d’un drame passionnel qui se déroule simultanément devant leurs yeux et à l’écran. En obligeant le public à choisir où fixer son attention, la compagnie le prend à partie et joue avec les perspectives. Si ce qu’on voit de nos propres yeux nous parait infalsifiable, il ressort rapidement que le cadrage d’une prise de vue peut relever de la manipulation pure. Shoot the Cameraman interroge l’omniprésence de l’image dans nos vies et aiguise ingénieusement le regard critique de son public. Une production essentielle à l’heure des fake news à découvrir du 02 au 28 août à 15h00 (relâche les mercredis) à The Assembly Roxy Central.

Vos réglages cookies empêchent le chargement de ce contenu. Pour avoir accès, veuillez
" frameborder="0" allowfullscreen data-requires-vendor-consent="Youtube">

Prolongez la découverte de la création luxembourgeoise

Dans le sillage de ces deux spectacles de la sélection luxembourgeoise, prenez le temps de découvrir également Lovefool de Gintare Parulyte joué du 02 au 27 août à 19h15 au Summerhall et This is a scam. de Sølve Sundsbø et Anne Klein du 21 au 26 août à 11h50 à The Space.

Retrouvez le programme détaillé ici.

GLEN (Great Little European Network) est un réseau créé en 2023 qui regroupe les plus petits pays d’Europe (Estonie, Lettonie, Lituanie, Islande, Luxembourg, Slovénie, Kosovo, Malte) par le biais de programmes de mise en réseau et de formation communs. L’objectif de GLEN est de contribuer à la mise en place, dans les pays concernés, de pratiques porteuses de sens et d’une approche plus durable du secteur du spectacle vivant, en favorisant leur interconnexion et leur mise en valeur sur la scène internationale. Le réseau se veut un incubateur pour ceux qui, tout en bénéficiant d’un ancrage local, ambitionnent de développer leur pratique à l’international.

A la suite d’un appel à candidatures, le lauréat luxembourgeois pour cette première édition est Fábio Godinho. Il pourra bénéficier jusqu’en juin 2024 de trois programmes d’activité mis en œuvre par le réseau, parmi lesquels

Pour Fábio Godinho, intégrer ce réseau est une chance pour « se confronter à des pays ayant les mêmes problèmes que le Luxembourg. Des pays qui ont certes une grande offre culturelle, des acteurs talentueux dans ce domaine et des choses à revendiquer, mais qui se heurtent à ces grands pays culturels [ndlr: la France, l’Allemagne, le Portugal, la Belgique avec lesquels il a eu l’opportunité de travailler].

En danse, nous avons la chance de pouvoir utiliser le corps, qui est un langage universel permettant de montrer nos créations partout dans le monde. Le théâtre est confronté au langage, ce qui nécessite une logistique de sous-titrage ou la création de quelque chose de beaucoup plus élaboré. Cela rend parfois la diffusion plus difficile, voire impossible. Comment rendre un spectacle en français, luxembourgeois ou allemand, créé au Luxembourg, plus visible à l’international, dans des pays qui ne parlent pas ces langues ?

Je serais intéressé de connaître les différentes manières de créer dans ces pays […] et de voir les thèmes qui y sont développés. Je travaille également depuis quelques années sur la question des frontières et des langues, je suis intrigué de voir les façons de créer dans des langues auxquelles nous, ici au Luxembourg, sommes rarement confrontés dans la culture performative. Je m’inspire de toutes les expériences que je vis et des gens que je rencontre, et ce réseau me permettrait d’accentuer la recherche de nouvelles idées que je mène dans chacune de mes créations.« 

Poursuivant la mise en relation du secteur du spectacle vivant luxembourgeois avec ceux des pays voisins, Kultur | lx a organisé un second voyage de repérage en Allemagne, après Mayence en mars 2022, sur l’autre rive du Rhin, à Francfort.

Ce voyage, organisé du 30 juin au 2 juillet à l’occasion de l’ouverture du festival triennal Theater der Welt, le plus grand festival international d’Allemagne, qui se tenait à Francfort cette année.

Le système allemand, composé essentiellement de théâtres ayant leurs propres ensembles, n’offre que peu de possibilités d’accueil de spectacles luxembourgeois. C’est donc à la rencontre de la scène indépendante qu’ont été invités 6 professionnel.le.s luxembourgeois.es. Mousonturm, l’une des rares et a fortiori des plus importantes maisons de production d’Allemagne a ainsi fait découvrir ses espaces de création et de diffusion et a présenté sa ligne artistique. De l’autre côté du spectre de la scène indépendante, les membres de l’association ID_Frankfurt ont pu présenter la situation des artistes indépendants en Allemagne et les nombreuses initiatives qu’ils ont mis en place pour améliorer les conditions de travail. Les échanges avec ces deux structures ont permis de mieux saisir le fonctionnement du secteur du spectacle vivant en Allemagne et de mettre en perspective celui du secteur luxembourgeois.

Cette année, ce sont 6 productions et co-productions luxembourgeoises qui seront montrées au Festival OFF d’Avignon qui se tiendra du 7 au 29 juillet (France).

Sélection officielle du Luxembourg en Avignon
Pour cette sélection, les créatrices luxembourgeoises sont particulièrement à l’honneur. La comédienne et metteuse en scène Laure Roldàn ainsi que la chorégraphe Elisabeth Schilling représenteront, avec leurs productions, la diversité et la richesse de la scène du spectacle vivant luxembourgeois.

Petit Frère – La grande histoire Aznavour mis en scène par Gaëtan Vassart en collaboration avec Laure Roldàn, a été choisi par le jury composé de  Serge Basso de March (auteur et poète), Pablo Chimienti (chargé de communication et des relations publiques à la THEATER FEDERATIOUN), Godefroy Gordet (journaliste, auteur, metteur en scène et président du collectif d’auteur.e.s dramatiques transfrontalier Le Gueuloir), Lee Fou Messica (directrice artistique de l’Espace Bernard-Marie Koltès – scène conventionnée d’intérêt national à Metz et coprésidente du réseau Quint’Est) et Ian De Toffoli (auteur et metteur en scène lauréat de la sélection luxembourgeoise au Festival OFF d’Avignon en 2022). La pièce sera jouée du 07 au 25 juillet à 19h15 (relâche les jeudis) à la Caserne des pompiers, lieu de programmation de la Région Grand Est dans le cadre de sa convention avec le ministère de la Culture du Luxembourg.

Au-delà de l’hommage réussi à Charles Aznavour, de la narration émouvante d’une vie, Petit Frère propose également une réflexion pertinente sur l’amour fraternel, sur la création artistique, sur la vie de bohème, sur la migration, sur l’intégration.

Vos réglages cookies empêchent le chargement de ce contenu. Pour avoir accès, veuillez
" frameborder="0" allowfullscreen data-requires-vendor-consent="Youtube">

Les Hivernales – CDCN d’Avignon accueillera la pièce HEAR EYES MOVE. Dances with Ligeti d’Elisabeth Schilling, une interprétation chorégraphique des 18 Études pour Piano du célèbre compositeur György Ligeti et une initiative sans précédent à ce jour. Conçue pour 5 danseurs et accompagnée au piano par Cathy Krier, HEAR EYES MOVE. Dances with Ligeti a été pensée comme un concert-danse plein d’images multisensorielles et captivantes.

Le spectacle sera joué sur la scène des Hivernales dans le cadre du festival « On (y) danse aussi l’été ! » du 10 au 20 juillet à 21h15 (relâche le 15 juillet) dans une version adaptée aux conditions du Festival, notamment avec un enregistrement audio de Cathy Krier dont le piano ne peut être accueilli sur la scène des Hivernales.

Vos réglages cookies empêchent le chargement de ce contenu. Pour avoir accès, veuillez
" frameborder="0" allowfullscreen data-requires-vendor-consent="Youtube">

Un programme riche et varié au-delà de la sélection officielle
Les Crabes de Roland Dubillard, mis en scène par Frank Hoffman joué au Théâtre du Chêne Noir et Les Misérables mis en scène et interprété par Isabelle Bonillo, co-produit par le Théâtre National de Luxembourg joué à l’espace Saint-Martial, représenteront également le Luxembourg au Festival OFF d’Avignon.

Preuve de la qualité et du dynamisme du secteur grand-ducal des arts de la scène, on compte, au-delà de cette présence dans le « Off », deux coproductions luxembourgeoises des Théâtres de la Ville de Luxembourg dans le « In » : Extinction adapté et mis en scène par Julien Gosselin et The Confessions d’Alexander Zeldin.

Programme détaillé ICI.